La plateforme unifiée DataFlux Data Management rassemble quatre produits. Les deux premiers permettent de concevoir les règles métiers à appliquer aux données (Data Management Studio), de les industrialiser et de les déployer transversalement dans l'entreprise (Data Management Server). Le troisième (Federation Server) fournit une vue intégrée sur des données stockées dans différents référentiels sans obliger à les agréger physiquement. Il propose des fonctions de recherche et facilite ainsi la compilation et les rapprochements entre les sources, ainsi que les corrections. Le quatrième produit (Connect) réunit des composants pour intégrer les régles de gestion de la qualité des données avec les applications de SAS, SAP et Oracle/Siebel. Des projets peuvent être concentrés sur une règle métier Une entreprise pourra choisir de mener un projet de MDM concentré sur l'une de ses règles métier susceptible de générer un retour sur investissement rapide. Il peut s'agir, donne en exemple Marc Daverat, de « s'assurer que l'ensemble des produits bruts, semi-finis ou finis rentrant dans la fabrication d'un produit ont un coût associé, et à jour. En cas de respect de cette règle, le risque de factures bloquées et d'achats bloqués est maîtrisé, explique-t-il. Ce qui améliore les liquidités de l'entreprise et la mise en production rapide dans le cas d'un nouveau produit ». Il estime qu'une entreprise peut gérer de bout en bout deux à trois règles métier en un an, en rappelant que ces projets peuvent générer des dizaines de millions de retour sur investissement. L'an dernier, l'éditeur a livré deux solutions complémentaires à son offre. L'une, DataFlux for Spend Analysis, pour identifier les problèmes d'approvisionnement à partir des données sur les fournisseurs (et disposer d'éléments pour renégocier les contrats, par exemple), l'autre DataFlux for Materials Data Improvement, pour organiser des informations descriptives et non standardisées sur les achats (pièces détachées, fournitures...). Dataflux compte 1 200 clients au niveau mondial et dit avoir réalisé une progression de 30% sur son chiffre d'affaires l'an dernier, mais sans en communiquer le montant (non cotée, sa maison mère, SAS, ne livre pas le détail de ses résultats financiers).