Alors que deux éditeurs de la gestion des données de référence (MDM) viennent d'être rachetés par Informatica et IBM, attestant de l'intérêt du marché pour le sujet, Dataflux vient de regrouper ses produits dans une solution unifiée. Celle-ci donne accès, au sein de la même interface utilisateur, à ses outils d'intégration, de mise en qualité des données et de MDM. Face à des offres concurrentes qui se construisent par rachats, l'éditeur américain fait valoir que sa plateforme DataFlux Data Management est entièrement issue de sa R&D. Il insiste surtout sur la capacité de sa solution à faire coopérer les utilisateurs métiers et les équipes informatiques. « C'est un outil de collaboration avant tout », pointe Marc Daverat, directeur France et Europe du Sud de DataFlux (photo ci-dessus), en rappelant que cette dimension existait déjà en partie sur l'offre Data Quality Integration. Différents degrés de maturité sur la gouvernance des données Gérer les données de référence consiste à rassembler de façon cohérente dans un référentiel les informations sur les produits, les clients, les fournisseurs (ou autres) utilisées dans les différents départements de l'entreprise. Pour en constituer une vue consolidée, il faut pouvoir créer et piloter transversalement les règles métiers qui les régissent. « L'IT n'a pas forcément la connaissance de ces règles ; ce sont les acteurs métiers qui l'apportent, rappelle Marc Daverat. De leur côté, les acteurs technologiques vérifient la cohérence des données. Les projets de gouvernance nécessitent une double direction avec une vraie maîtrise d'ouvrage et une maîtrise d'oeuvre, d'où la mise à disposition d'outils intégrés. Avec cette plateforme, nous répondons aux problématiques de nos clients qui doivent maîtriser leurs coûts, optimiser leurs processus et se conformer aux régulations de plus en plus fortes. » Le dirigeant rappelle néanmoins que les entreprises ont différents degrés de maturité sur la gouvernance de données. Il distingue quatre catégories : les indisciplinées (chez lesquels aucun processus de qualité n'est défini), les réactives (des règles existent, mais les problèmes sont résolus quand ils se présentent), les proactives et les gouvernées. En Europe, elles sont plutôt indisciplinées et réactives, estime Marc Daverat en précisant que « certains clients sont très en avance sur certains points et en retard sur d'autres ».