Sans s'étendre sur les détails, Andrew Noyes, le porte-parole de Facebook, a déclaré que les nouveaux outils de contrôle de la vie privée ont été conçus pour permettre aux utilisateurs de déterminer plus facilement qui peut voir leurs informations, et pour vérifier si ils autorisent ou non la société à partager ces éléments avec d'autres sites Internet. Dans un article publié lundi dans le Washington Post, Mark Zuckerberg a déclaré que l'entreprise avait commis des erreurs dans sa propension à étendre toujours plus les liens sociaux entre les utilisateurs, et que Facebook espérait introduire bientôt de nouveaux paramètres de confidentialité plus facile à configurer, assurant aux utilisateurs de ne pas voir leurs données personnelles partagées avec d'autres sites Web. «Notre intention était d'offrir de nombreuses options de contrôle, mais ce n'est peut-être pas ce que la plupart des utilisateurs attendaient, » a écrit le dirigeant. «Nous avons simplement raté le coche. Dans les prochaines semaines, nous allons ajouter des contrôles de confidentialité beaucoup plus simples à utiliser. Nous allons aussi donner un moyen facile de désactiver tous les services tiers. Nous travaillons d'arrache-pied pour faire en sorte que ces modifications soient opérationnelles aussi vite que possible. »

Le mois dernier, le nombre d'utilisateurs en colère se plaignant que Facebook veut aller trop vite et manque de rigueur en laissant échapper des informations privées, n'a cessé d'augmenté. Ils ont également fait part de leur mécontentement quant aux contrôles d'accès, qu'ils jugent compliqués et confus, et dont la maîtrise est nécessaire pour accéder aux paramètres activant la protection des données personnelles.
En avril, l'entreprise avait dévoilé une foule d'outils visant à étendre les partenariats externes, et permettant le partage d'informations avec d'autres sites Web. Ce changement avait provoqué une levée de boucliers chez les utilisateurs, incitant même le sénateur américain Charles Schumer (Démocrate-N.Y.) à écrire une lettre ouverte demandant à la US Federal Trade Commission de mettre en place des normes de confidentialité pour tous les sites de réseautage social, Facebook et ses rivaux Twitter et MySpace. Cette intervention avait conduit à une rencontre entre les dirigeants de la société et les collaborateurs de Charles Schumer.