Salesforce.com veut assoir sa plateforme de développement pour le CRM, construite autour des médias sociaux et des terminaux mobiles. Pour cela, l'éditeur va lancer cette semaine à l'occasion de son évènement Dreamforce 2013 qui commence aujourd'hui à San Francisco, Salesforce1. Une de nos journalistes sera présente sur place pour analyser les différentes annonces. Pour la firme, il s'agit plus que d'un simple changement de nom de la plateforme existante, Force.com.

Saleforce1 propose 10 fois plus d'API, ainsi que des composants pour la création d'interfaces utilisateurs, a déclaré Michael Peachey, directeur des solutions marketing. Le service a également revu l'application mobile qui unifie l'utilisation des applications Salesforce, celles qui ont été personnalisées et celles achetées auprès des partenaires via la plateforme de marché AppExchange de Salesforce.com. Une autre application mobile est disponible pour les administrateurs pour prendre différentes mesures, la réinitialisation à distance des mots de passe, la désactivation des utilisateurs et la réception d'informations sur les mises à jour du CRM.

Vers un Internet des clients


« On parle beaucoup de l'Internet des objets, mais il manque quelque chose », souligne Michael Peachey. Il préfère penser que « chaque entreprise a besoin de créer son propre Internet des clients ». Marc Benioff devrait expliquer lors de son discours d'ouverture de l'évènement Dreamforce que tous les clients actuels seront migrés automatiquement vers la nouvelle plateforme.

Le lancement de Saleforce1 intervient alors que le monde entre l'ère du « business digital », constate Ray Wang, analyste chez Constellation Research. Il ajoute que « les entreprises sont face à un défi avec différents types de clients, les « digital natives » qui ont grandi avec l'Internet, jusqu'à ceux qui résistent à la transition vers le numérique ». Il constate par ailleurs que « les acheteurs recherchent des expériences et des résultats. Cela signifie fournir la bonne information aux clients au bon moment, plutôt que lui donner une surcharge d'informations en temps réel ».