"Le conseil d'administration [...] a totalement confiance en Steve Jobs et en l'équipe dirigeante". Cette phrase, issue d'un communiqué d'Apple, semble mettre un terme aux soubresauts ayant effleuré le charismatique patron du groupe au cours des derniers jours. Apple a ainsi mandaté une commission spéciale, présidée par Al Gore, chargée de faire la lumière sur la fraude aux stock options et ses implications sur les dirigeants. Le Financial Times rapportait la semaine dernière que Steve Jobs avait touché pour 7,5 M$ de titres en 2001. Un octroi rendu possible par la falsification de documents enregistrés par le conseil d'administration. En dépit de ces irrégularités, le gourou d'Apple est mis hors de cause par la commission spéciale et par le groupe qu'il préside : s'il était effectivement au courant des pratiques douteuses concernant l'attribution de stock options, il n'en aurait pas profité. Cette simple constatation serait alors suffisante pour laver Steve Jobs de tout soupçon de malversation. Apple reconnaît en revanche que des titres antidatés ont été distribués entre 1997 et 2002 et indique provisionner en réparation 84 M$, dont 4 et 7 M$ respectivement pour les exercices 2006 et 2005. Selon le groupe, plus aucun cas d'attribution irrégulière ne se serait reproduit après le 21 décembre 2002.