Jean Leroux a refusé d'assimiler l'actuelle crise autour de la maintenance de SAP au conflit surgi lors de la création de la Software Assurance par Microsoft : « la structure de TCO n'est pas du tout comparable entre SAP, où licence et maintenance ne constituent qu'une part limitée, et Microsoft, où la licence (éventuellement avec maintenance) est l'essentiel. La structure des revenus des éditeurs est d'ores et déjà dominée par la maintenance. La vraie question n'est donc pas le taux de celle-ci mais le TCO de l'implémentation d'un PGI. Cette notion de TCO sera au coeur de la réflexion de l'USF en 2009 ». Dans un sondage auprès des adhérents des différents clubs d'utilisateurs SAP, neuf répondants sur dix ne comprenaient pas soit ce que contient l'offre SAP Enterprise Support, soit l'intérêt de cette offre. « Le chiffre de 22% a braqué tout le monde et ça a sans doute occulté ce qu'il y a derrière, le tout dans un contexte de crise des budgets » regrette Jean Leroux. Pour démontrer la pertinence de SAP Enterprise Support, des indicateurs de retour sur investissement et de mesure de l'impact sur le TCO des implémentations de SAP vont être mis au point par les clubs comme l'USF en collaboration avec SAP. « SAP s'est engagé à ajuster son offre en fonction des mesures effectuées autour de ces indicateurs » a souligné Jean Leroux. Le président de l'USF a d'ailleurs rappelé : « il n'y aura pas de passage brutal de 17% à 22%, ce qui facilitera les ajustements en cours de route ». Des indicateurs de ROI définis conjointement par les clubs utilisateurs et SAP