Si ces indicateurs ne sont pas disponibles aujourd'hui, ils seront définis conjointement par les clubs utilisateurs et l'éditeur d'ici la fin de l'année, c'est à dire avant le début de la nouvelle offre de maintenance de SAP, le 1e janvier prochain. Parmi les indicateurs de qualité de service, Jean Leroux et son homologue japonais plaident pour un « taux de locuteurs d'une langue nationale au centre de support de SAP lorsque les bureaux utilisant cette langue sont ouverts ». D'ici la mise au point de ces mesures, l'USF et SAP communiqueront sur le contenu de l'offre SAP Enterprise Support afin de tenter de rassurer les clients mécontents de l'éditeur. Mais, la structure des revenus de l'éditeur étant de plus en plus dominée par la maintenance, la tendance naturelle du taux du contrat n'est-elle pas à l'augmentation continue ? « Les entreprises peuvent néanmoins se protéger en incluant dans les contrats les liant aux éditeurs des clauses bordant ce genre d'évolution » explique Jean Leroux. Pour le président de l'USF, « l'intérêt des utilisateurs n'est pas d'abattre SAP qui est d'ailleurs condamné à collaborer sans cesse davantage avec les utilisateurs pour que les futurs développements couvrent de réels besoins. » Malgré tout, l'attitude arrogante des éditeurs dominants n'est-elle pas la meilleure promotion de solutions alternatives, notamment open-source ? Pour Jean Leroux, « Les éditeurs auront leurs place tant qu'ils apporteront plus de valeur, plus de stabilité, pour un coût moindre que l'opensource. En matière de PGI, la question ne se pose pas encore aujourd'hui, les solutions libres n'étant pas actuellement au niveau. En revanche, en bureautique, des expériences intéressantes se multiplient... » Le premier bilan de SAP Enterprise Support sera tiré lors du prochain Sapphire en juin 2009, à la lumière des fameux indicateurs.