L'avenir de la vidéo sur le web est toujours une source de confusion en ce qui concerne les codecs. La décision de l'association en charge des brevets sur H 264, codec très utilisé sur les sites Internet de ne pas demander de royalties pour les utilisateurs finaux, va entretenir un peu plus cet embrouillamini. En effet, la guerre fait rage autour de l'élaboration du langage futur du web, le HTML5. Ce dernier comprend plusieurs éléments, dont l'aspect vidéo.

Et sur ce point, plusieurs codecs entendent bien devenir le standard comme Ogg Theora (format Open Source) soutenu par Mozilla et WebM propulsé sur le devant de la scène par Google. Il semble néanmoins que WebM porte atteinte à certains brevets liés au H.264.

La décision du MPEG LA sur la gratuité des droits sur H264 est donc un moyen de séduction auprès du W3C en charge de coordonner les travaux sur HML5 pour adopter son codec comme standard vidéo. Le seul hic réside dans la durée de cette gratuité qui expirera au 31 décembre 2015. Plusieurs acteurs s'interrogent sur le coût de la redevance après cette date.