Le jour même du sixième anniversaire des attaques à l'encontre du World Trade Center (le 11 septembre), la Commission européenne a annoncé qu'elle souhaitait investir 750 M€ dans la sécurisation de ses frontières, notamment au sein du projet « e-Borders ». Ce dernier comporte la reconnaissance digitale et iridienne. Franco Frattini, vice-président de la Commission, chargé de la justice, de la liberté et de la sécurité, encourage le projet en déclarant : « j'ai moi-même fait examiner mon iris à la place de mon passeport, ce qui a permis d'accélérer les procédures de contrôles frontaliers ». Toujours d'après Frattini, la sophistication de ces nouvelles technologies devraient contribuer à la lutte contre le cyberterrorisme, à condition que l'Europe puisse définir des normes communes. Mis en place en 2004 au Royaume-Uni, le programme e-border se sert de données en provenance d'Internet, d'agences de voyage et de compagnies aériennes pour surveiller les passages frontaliers.