L'Internet était au départ un outil de connexion entre grands systèmes. Nous n'en sommes bien sûr plus là depuis longtemps mais la quantité et la variété des « choses » connectées s'accroissent au fil du temps.

Pour l'Idate, il convient bien désormais de parler d'« Internet des choses » qui regroupe l'Internet classique des terminaux conçus principalement pour communiquer par ce canal, le M2M (Machine-to-Machine, communication entre appareils via Internet) et l'Internet des objets (IdO, ou IoT, Internet of Things) qui permet à des objets les plus divers de disposer d'une fonction de communication, éventuellement très limitée. Dans cette dernière catégorie, il faut bien sûr inclure tous les produits comportant des étiquettes NFC.

Le cabinet d'études estime qu'il y avait en 2012 15 milliards de choses connectées à Internet d'une façon ou d'une autre contre 4 milliards en 2010. En 2020, le chiffre devrait être de 80 milliards. Les terminaux classiques ne devraient plus représenter que 11% du total contre 4% pour le M2M et 85% pour l'IdO.

La croissance annuelle du nombre d'objets reliés d'une façon ou d'une autre à Internet sera, selon l'Idate, bien supérieur sur cet IdO (41% par an) que sur les terminaux classiques (22%/an) ou le M2M (16%). Les technologies pour connecter ces objets devraient connaître une réelle évolution, notamment en ce qui concerne le nommage et l'adressage.

Selon les secteurs, l'adoption et l'usage des technologies de connexion varient beaucoup. Si le textile tague volontiers chaque pièce, beaucoup d'industries plus lourdes ne suivent que des lots, par exemple des palettes.