En acceptant de venir renforcer le pôle éditeur d'une organisation comme Syntec Informatique, « qui a bâti une présence forte, historique et légitime en raison du poids qu'elle représente dans l'industrie en termes de chiffre d'affaires et d'emplois », le président d'honneur de MiddleNext souhaite mettre au service de l'édition sa « très grande expérience des actions qui permettent de faire connaître les entreprises et les filières auprès des pouvoirs publics. » Il rappelle au passage qu'il est totalement hostile à toute forme de subventions. En revanche, il trouve intéressant qu'un organisme comme le FSI (fonds stratégique d'investissement) s'intéresse à des entreprises de technologies. Sa société, Avanquest, vient d'en bénéficier puisque le fonds a décidé d'y investir 9 millions d'euros pour l'aider à se développer à l'international. Le marché grand public : un autre éclairage sur le métier d'éditeur Les métiers représentés par Syntec Informatique sont essentiellement tournés vers les entreprises alors qu'Avanquest vend d'abord au grand public et aux TPE/PME. Au conseil d'administration de la chambre syndicale, c'est avec Microsoft et peut-être Infovista que la société de Bruno Vanryb a le plus de points communs. « Sur le grand public, nous faisons le même métier que Microsoft mais avec une taille de PME. Nous réalisons un pourcentage énorme de nos ventes sur Internet, environ 14 ou 15 M€ en téléchargement chaque année avec un panier moyen inférieur à 20 euros, explique le PDG. C'est intéressant car c'est une autre façon de faire ce métier d'éditeur de logiciels. L'activité et le poids relatif d'un éditeur qui réalise un chiffre d'affaires annuel de 100 M€ auprès des entreprises, avec une centaine de produits vendus, ne peut pas être vraiment comparé à un éditeur qui diffuse des centaines de milliers de produits par an sur le marché. » Vu sous cet angle, Bruno Vanryb pense que son expérience du grand public peut lui permettre d'apporter un autre éclairage sur le métier d'éditeur.