Une autre technologie haut débit sans fil, le WHDI (Wireless Home Digital Interface), est également disponible sur certains équipements grands publics, les TV notamment, mais il n'est pas en concurrence directe, car il fonctionne dans la gamme des 5 GHz.

L'Alliance WiGig a été formée il y a un an par de nombreux fabricants de puces WiFi et certains acteurs comme Microsoft, Nokia et les principaux constructeurs de produits électroniques grand public. Elle a achevé une spécification technique en décembre 2009 et a publié le mois dernier une version libre de droit à destination des développeurs. Les fabricants de puces Intel, Broadcom et Atheros ont exprimé le désir de faire du WiGig une extension du WiFi, permettant aux utilisateurs de bénéficier de vitesses de plusieurs gigabits tout près d'un point d'accès et de rebasculer sur du WiFi traditionnel quand le signal 60 GHz n'est plus accessible. Combiné à cette nouvelle norme, le WiFi, déjà largement adopté dans le monde entier, pourrait faciliter le développement du WiGig sur les hotspots ou dans les foyers en équipant les box des opérateurs.

Le groupe de travail 60 GHz au sein de la WiFi alliance va étudier les spécifications WiGig pendant des semaines ou des mois avant de décider quels éléments il apportera, le cas échéant , à son propre standard 60 GHz, a déclaré Ali Sadri, président  de l'Alliance WiGig. Si la WiFi Alliance n'est pas un organisme de normes officielles, elle a toutefois le pouvoir d'agir au nom de ses membres très actifs dans l'élaboration d'un standard de réseau sans fil. Le groupe a ainsi déjà travaillé de concert avec l'Institute of Electrical and Electronics Engineers (IEEE) pour définir des normes comme le Draft 802.11n.