La Fédération française des télécoms (FFT), par le biais de son président Frank Esser, a signé jeudi la « Charte d'engagement volontaire du secteur des télécoms pour le développement durable », en présence de Chantal Jouanno, secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, et Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'Etat au Développement de l'économie numérique.

Concrètement, les grands acteurs des télécoms (opérateurs, équipementiers, etc.) s'engagent sur cinq points principaux, à savoir la maîtrise de la consommation énergétique des réseaux (réduire celle des box par exemple y compris en mode veille), la diffusion des usages innovants des TIC (réseaux d'énergie intelligents, travail à distance, dématérialisation, etc.), la généralisation d'offres de reprise des téléphones usagés, la responsabilisation de la chaîne complète de production et l'inscription dans une démarche de progrès continu et d'éco-responsabilité des entreprises de ce secteur.

Dans son préambule, la charte rappelle les chiffres d'une étude menée par l'Idate et BCG que la diffusion des TIC, si elle est accompagnée d'une incitation judicieuse aux bonnes pratiques dans le reste de l'économie et la société, peut contribuer directement à réduire de 7% les émissions des gaz à effet de serre d'ici 2020, soit un tiers de l'objectif français de 20% selon les protocoles actuels.

 

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