Le site web étant au coeur de la communication voire de l'activité économique de l'entreprise, il est devenu un actif essentiel. Mais son coût en ressources peut être optimisé. Trois objectifs peuvent être poursuivis en menant cette optimisation : rendre le site plus performant à niveau égal de ressources (processeur, mémoire...), réduire les coûts associés à ces ressources et enfin réduire l'empreinte écologique de sa présence web. La réduction de la consommation électrique du serveur et de ses accessoires (climatisation du datacenter...) justifie les deux derniers objectifs.

L'ouvrage Eco-conception web : les 115 bonnes pratiques, qui vient de paraître chez Eyrolles, détaille justement, comme son titre l'indique, le comment faire. Chaque bonne pratique fait l'objet d'une fiche synthétique d'une page au sein d'une des trois grandes parties (optimisation fonctionnelle, graphique ou technique). Cette fiche indique en bandeau des indications autour de la bonne pratique décrite : niveau de priorité, niveau de difficulté, niveau d'impact écologique et ressources économisées. Après un rapide descriptif du comment faire, un exemple est donné.

Simplicité et sobriété, une règle majeure

L'introduction rappelle une évidence : plus la démarche est initiée tôt, voire en amont, moins elle sera coûteuse (en réécriture notamment) et plus elle sera efficace. La règle majeure peut évidemment être résumé en deux termes essentiels : simplicité et sobriété. Mais cela ne dispense pas d'une recherche de pertinence des actions. Si l'ouvrage est très pragmatique, il est dommage qu'il se focalise sur l'argument de la bonne conscience écologique. Réduire la consommation de ressources est en effet aussi un enjeu économique et technologique, notamment pour absorber les chocs de fréquentation sans avoir à multiplier les serveurs au delà du raisonnable.