Oracle vient d'annoncer la disponibilité de « Oracle In-Memory Database Cache », nouvelle option pour son offre Oracle Database Entreprise Edition. Il s'agit d'une solution de cache automatique, dynamique et de type « lecture/écriture » pour des sous-ensembles de données nécessitant des temps de réponse optimisés. En rapprochant les données fréquemment utilisées de la couche applicative, le cache ramène en effet la communication à quelques millisecondes entre la base et l'application, cette dernière se servant directement dans le cache, monté en mémoire vive. Cette technologie vaut essentiellement pour les données en lecture. En écriture, elle n'a d'intérêt que si les données enregistrées en cache sont aussitôt réutilisées par l'application. Ce type de base en cache suppose que l'application utilise toujours le même jeu de données, son volume ne pouvant excéder la taille du cache. Toutefois, Oracle propose des mécanismes automatiques pour faire monter en mémoire des données fréquemment utilisées, et en faire sortir les données les moins demandées. La solution de cache d'Oracle s'appuie sur la base de données « en mémoire » TimesTen (technologie acquise par Oracle en Juin 2005). Les requêtes SQL sont donc réalisées par cette base de données « en mémoire » sur les données mises en cache. Des mécanismes de réplication transparents pour les applications sont automatiquement mis en oeuvre entre la base Oracle Database et la base TimesTen. Oracle prévoit aussi un enregistrement des transactions afin d'en assurer l'intégrité au cas où le lien entre le cache et la base serait rompu. Compatible avec Oracle Database Enterprise Edition, Oracle Real Application Clusters, Oracle Entreprise Manager, Oracle SQL Manager et les composants middleware d'Oracle Fusion, l'option « Oracle In-Memory Database Cache » est facturée 36 000 dollars par processeur.