Ubuntu passe en version 11.10 et comprend deux aspects, un côté entreprise et une partie grand public. Sur la première, l'heure est résolument au cloud, Nicolas Barcet, Cloud Product Manager chez Canonical explique « il s'agit de la première version intégrant Openstack plutôt qu'Eucalyptus » et d'ajouter « ce choix a été dicté par le fait que le projet Openstack prend de l'ampleur et dispose de partenaires importants ». Il cite notamment HP qui a choisi Ubuntu pour son cloud public (1 000 noeuds sous la distribution Linux). Pour permettre le déploiement d'Openstack, Canonical se repose sur Juju, un outil d'orchestration de services pouvant être déployé sur des serveurs physiques ou en mode cloud, précise Nicolas Barcet. L'objectif est d'automatiser les processus pour tirer avantage du cloud, accroître l'élasticité et réduire le temps de déploiement.

Accompagner les serveurs sous ARM


L'autre orientation de la partie entreprise est l'intégration du support d'ARM au sein d'Ubuntu Server. Nicolas Barcet précise que Canonical a travaillé avec plusieurs constructeurs qui finalisent leur design de puces serveurs sous ARM, comme Calexda, Marvell, Nvidia. « Cela représente une très grande opportunité au sein des datacenters qui sont en quête de réduction de consommation d'énergie ». Ces serveurs devraient être commercialisés au cours du 1er semestre 2012.

Interface Unity et stockage dans le cloud


Sur la partie grand public, les changements concernent l'interface utilisateur Unity qui se peaufine. Il ne s'agit plus d'une option par rapport à la version précédente. Elle s'adapte en 3D ou 2D en fonction de la performance de l'ordinateur. Canonical a également présenté Ubuntu One qui est un espace de stockage en ligne permettant le partage de fichier et le streaming de musique.