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1843 documents trouvés, affichage des résultats 1 à 10.

Les 10 documents suivants >


(14/05/2013 09:24:50)

La station spatiale abandonne Windows au profit de Linux

Selon Linux Foundation et United Space Alliance, tous les ordinateurs de la station spatiale internationale ISS migreront vers la distribution Debian dans sa version 6 Squeeze. Pour l'instant, toute l'installation IT tourne avec Windows et Scientific Linux, une distribution basée sur Red Hat.

United Space Alliance, qui contrôle la station ISS, avance comme raison la nécessité d'avoir un système d'exploitation stable, qui puisse utiliser ses propres patches. Les astronautes qui utiliseront ce système ont été formés par la Linux Foundation.

ICTjournal.ch

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(21/01/2013 10:28:37)

Six fonctions attendues dans LibreOffice 4.0

On a du mal à croire que LibreOffice existe depuis si peu de temps. En effet, en deux ans seulement, la suite bureautique Open Source a fini par dominer le secteur des offres gratuites, et, en fin de semaine dernière, la fondation a livré la Release Candidate d'une future version majeure. «  La Document Foundation est heureuse d'annoncer la première release candidate de LibreOffice 4.0 », a officiellement déclaré Thorsten Behrens, développeur SUSE et vice-président de la Fondation. « En à peine plus de deux ans, la version 4.0 sera notre cinquième version majeure, et elle comporte une bonne dose de fonctionnalités nouvelles ».

Le mois dernier, après un « test marathon » pour évaluer le logiciel, la Fondation avait livré une deuxième version bêta. Deux autres versions RC suivront dans les semaines à venir, et la version finale de LibreOffice 4.0 devrait sortir le mois prochain. La première release candidate permet déjà d'avoir un avant-goût des nouveautés à venir ! Nous en avons sélectionné six.

1. Intégration avec Unity d'Ubuntu

Les utilisateurs de la distribution Ubuntu Linux de Canonical pourront bénéficier d'une meilleure intégration avec l'environnement desktop de cette distribution.

2. Le CMIS pour une plus grande interopérabilité

Le support du protocole Content Management Interoperability Services (CMIS) va faciliter l'accès aux documents stockés dans les systèmes, dont Alfresco, Nuxeo, et SharePoint, comme l'a indiqué l'équipe de la Fondation.

3. Intégration avec Thunderbird

Pour les utilisateurs de Debian et d'Ubuntu Linux, une nouvelle implémentation du pilote Mork permettra d'accéder au carnet d'adresses de Thunderbird, le logiciel de messagerie de Mozilla. Comme l'explique le document qui accompagne la RC, « cela signifie que les utilisateurs de Debian/Ubuntu pourront enfin intégrer LibreOffice avec leur carnet d'adresses Thunderbird ».

4. Un filtre pour Publisher

Il y a aussi un filtre d'importation pour les fichiers Microsoft Publisher, qui permet de les afficher dans LibreOffice aussi bien que dans Publisher. LibreOffice 4.0 prend également en charge tous les formats de fichiers Visio existants, depuis Visio 1.0 - sorti en 1992 - jusqu'à Microsoft Visio 2013, livré l'année dernière.

5. Le support pour les thèmes Firefox

Les fans de Firefox remarqueront un nouveau niveau d'intégration entre LibreOffice et leur navigateur favori. Plus précisément, dans LibreOffice 4.0, ils trouveront dans le menu « Outils »>« Options »>« Personnalisation », le menu « Sélectionner Persona ». Dans cette rubrique, ils pourront choisir leur thème favori de Firefox, coller son adresse dans la boîte de dialogue, pour le retrouver dans LibreOffice après avoir validé leur choix.

6. De meilleures performances

Dernier point, et pas le moindre, dans LibreOffice 4.0, le chargement et l'enregistrement de plusieurs types de fichiers ont été considérablement accélérés, y compris pour les formats .ods et .rtf.

Enfin, chaque composant de LibreOffice a également fait l'objet de multiples améliorations, sans parler des innombrables corrections de bugs. Bien sûr, cette première release candidate n'est pas destinée à être utilisée en production, mais rien n'empêche de la faire tourner. Elle est disponible en téléchargement gratuit sur le site du projet.

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(06/11/2012 09:57:11)

La mission Open Data de l'Etat, l'Etalab, perd son patron, Séverin Naudet

Dans le cadre de la création du SGMAP (Secrétariat général pour la modernisation de l'action publique) avec Jérôme Filippini à sa tête, la mission Etalab a été rattachée à cette nouvelle entité. Séverin Naudet dirigeait l'Etalab depuis sa création en 2011 mais a quitté ce poste le 31 octobre 2012. Il devrait être remplacé.

Dédiée à l'Open Data de l'État, l'Etalab gère le portail gouvernemental sur le sujet, data.gouv.fr, qui permet l'accès à plus de 350 000 informations publiques gratuites et réutilisables. Etalab revendique une communauté d'utilisateurs d'une trentaine d'entreprises. Le communiqué du Premier Ministre insiste sur la place importante de la démarche Open Data dans les futures actions du SGMAP. Une nouvelle feuille de route d'Etalab devrait être publiée dans les semaines à venir.

Interrogé sur le sujet, le service de presse de Matignon confirme que le départ de Séverin Naudet est lié à la réorganisation associée à la création du SGMAP. Son nouveau poste n'est pas communiqué. Son remplaçant devrait être connu dans les semaines qui viennent. (...)

(16/10/2012 12:51:01)

OpenStack Summit : Cisco livre sa propre distribution OpenStack

Cisco fait partie de ce groupe d'entreprises de plus en plus nombreuses à soutenir OpenStack et qui ont livré leur distribution Open Source, à l'image du club des éditeurs de distribution Linux (Red Hat, SuSE, Canonical), ou de Rackspace et du pure-playerOpenStack Piston Cloud Computing. Cette sortie intervient en plein OpenStack Summit (du 15 au 18 octobre 2012) qui réunit cette semaine à San Diego les supporters d'OpenStack. Selon Tucker Lew, vice-président de Cisco et CTO du cloud computing, par ailleurs vice-président de la toute nouvelle Fondation OpenStack, « la valeur ajoutée de la distribution OpenStack de Cisco se trouve dans les services qui seront intégrés à la distribution, en particulier les réseaux virtuels ».

Folsom, dernière version du code OpenStack, inclut une brique baptisée Quantum qui permet la mise en oeuvre de réseaux virtuels dans les clouds basés sur OpenStack. Cisco a également rendu ses commutateurs Nexus compatibles avec Quantum et le vice-président a annoncé que « dans les mois à venir, Quantum sera compatible avec le commutateur Switch 1000V de Cisco ». En plus des capacités de réseau SDN, les clients pourront choisir plusieurs autres fonctions qui peuvent être ajoutées aux clouds Cisco basés sur OpenStack. Notamment des fonctions de haute disponibilité, d'installation et de suivi automatisé du cloud. « Ces fonctions ont été ajoutées en grande partie pour répondre aux demandes des clients avec lesquels nous travaillons », a déclaré Lew Tucker. « Quand nous déployons OpenStack en production, de nombreuses questions se posent sur la façon dont doit être intégré, exploité et géré le cloud OpenStack. Nous avons inclus ces considérations dans les architectures de référence, les scripts et d'autres composants importants que les clients pourront utiliser ».

Une distribution OpenStack téléchargeable gratuitement

Le communiqué de Cisco, publié dans un blog samedi dernier, comporte des liens qui redirigent vers un site où la distribution Cisco OpenStack peut être téléchargée gratuitement. On y trouve aussi un wiki décrivant les différents aspects du code. Cisco utilise divers autres outils Open Source au-dessus du code OpenStack et des outils d'automatisation de Puppet. Le code Quantum supporte la segmentation de niveau Layer 2 sur la base de la technologie de réseau LAN virtuel et fonctionne avec Open vSwitch et les commutateurs Nexus de Cisco. La distribution a été testée sur Ubuntu 12.04 et ne nécessite aucun hardware Cisco pour fonctionner.

Lors du Summit OpenStack, Cisco a fait deux autres annonces. D'une part, le leader des réseaux a fait savoir qu'il utilisait le code OpenStack pour créer un cloud privé au sein de l'entreprise. Celui-ci sera mis spécifiquement à la disposition de l'équipe de WebEx pour créer des produits et des services. Lew Tucker n'a pas voulu divulguer quelles fonctionnalités étaient en cours de développement sur la plate-forme OpenStack, mais a promis qu'il en dirait plus dans les prochains mois. On sait que Cisco veut, en plus d'offrir une distribution du code OpenStack, proposer aussi un cloud de production sous OpenStack. Par ailleurs, l'entreprise a également annoncé une fonctionnalité dans son Intelligent Automation for Cloud, laquelle permettra désormais de gérer des charges de travail hétérogènes. Le kit Multi-cloud Accelerator permettra de gérer non seulement des architectures cloud alimentées par Cisco et OpenStack, mais aussi celles de fournisseurs de clouds tiers, comme Amazon et VMware.

Cloudwatt sur OpenStack avec eNovance

Selon le vice-président de Cisco, c'est l'architecture d'OpenStack qui intéresse les clients. Récemment, l'entreprise a noué un partenariat stratégique avec le groupe de médias américain Comcast, qui utilisera la distribution Openstack de Cisco pour son cloud privé. Comcast est un membre actif de la Fondation OpenStack, mais le groupe n'en est pas encore membre à part entière. Mais Comcast n'est pas le seul à manifester son intérêt pour la distribution de Cisco. Selon Lew Tucker, « le secteur public et les organismes gouvernementaux semblent aussi s'intéresser à Openstack pour leurs clouds privés internes. » En France, Cloudwatt a décidé de travailler avec OpenStack - avec le concours d'eNovance - pour déployer son cloud souverain.

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(14/05/2012 13:45:17)

Open Source : la bataille se ravive entre CloudStack et OpenStack

En à peine deux mois, depuis que Citrix a mis son logiciel CloudStack sous licence Apache en fait, les fournisseurs de cloud ont commencé à soutenir le modèle Open Source. Cette semaine par exemple Zenoss, qui développe un logiciel permettant aux entreprises de surveiller et de contrôler leurs datacenters, a ajouté le support de CloudStack à son produit. Floyd Strimling, l'évangéliste de Zenoss pour la partie technique du cloud, affirme que le vendeur a été amené à soutenir CloudStack à la demande de ses clients. « Le nombre d'adoption par les utilisateurs finaux est surprenant », a-t-il déclaré. La plupart des déploiements de CloudStack ont lieu dans des entreprises de jeux en ligne. Certaines veulent construire une architecture similaire à celle de Zynga, qui a modelé son cloud et l'architecture de son centre de calcul sur le modèle du cloud public d'Amazon Web Service.

En cédant CloudStack à la fondation Apache, Citrix a provoqué une sorte de fracture dans le marché du cloud Open Source, puisque le passage de son produit sous licence libre en a fait un concurrent d'OpenStack. CloudStack a essayé de se distinguer d'OpenStack en vantant la compatibilité de son produit avec AWS. Mais les responsables d'OpenStack affirment aussi que leur produit est compatible avec AWS. Floyd Strimling, qui dit soutenir les deux projets, pense néanmoins que CloudStack est plus mature comparé à OpenStack. Selon lui, CloudStack est fonctionnel plus rapidement « out-of-the-box ». De son point de vue, OpenStack a besoin de plus de développement et de personnalisation pour être mis en oeuvre. « OpenStack est encore très lié à une communauté de développement. Je pense qu'il gagnerait à cultiver une communauté d'utilisateurs », a déclaré l'évangéliste.

On trouve tout de même de grands noms parmi les utilisateurs d'OpenStack. Rackspace, HP, Dell et Piston Cloud Computing notamment ont tous choisi OpenStack pour lancer des offres cloud. Lors du salon Interop qui s'est tenu du 6 au 10mai dernier à San Francisco, les supporters d'OpenStack ont pu aussi vanter le niveau d'adoption de leur pile Open Source. Selon John Engates, CTO de Rackspace, « avec la dernière version du logiciel - baptisée Essex - OpenStack est tout à fait prêt pour s'afficher en première place ». Celui-ci a précisé au passage que Rackspace avait migré ses datacenters internes presque entièrement vers le framework OpenStack, ce qui représente l'un des plus grands déploiements du logiciel Open Source. Il a également indiqué qu'IBM et Red Hat s'étaient récemment engagés à soutenir le projet.

Des concurrents encore jeunes

Mais, « en réalité, OpenStack et CloudStack sont tous deux tellement jeunes qu'aucun ne peut prétendre à avoir plus de légitimité ou d'avantages que son concurrent», a déclaré Luc Kanies, CEO de Puppet Labs. « C'est difficile de se prononcer plus pour l'un que pour l'autre, d'autant que la course entre les deux est loin d'être terminée », a-t-il ajouté. Puppet Labs, qui développe un logiciel Open Source de gestion de l'infrastructure, a travaillé avec des clients qui ont déployé aussi bien OpenStack que CloudStack, plus d'autres offres cloud Open Source et propriétaires, comme Eucalyptus, AWS, et même CloudFoundry qui offre du PaaS libre.

Luc Kanies a modéré par ailleurs l'avis de Floyd Strimling à propos des fonctionnalités plus matures de CloudStack. Le CEO de Puppet Labs considère que c'est un peu normal et rappelle que CloudStack est une émanation de Cloud.com, racheté et transformé en produit Open Source par Citrix, et qui était déjà en production sur le marché. Comparativement, OpenStack a été construit à partir de zéro il y a deux ans. « Quand on parle de Cloud, la plupart des gens pensent Amazon pour le côté public et VMware pour le côté privé », a-t-il encore expliqué. « La diffusion du cloud Open Source en est encore à ses prémices ».

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(11/05/2012 14:12:13)

Procès Google/Oracle : un nouveau jury devra se prononcer sur « l'usage équitable » de Java

Oracle subit une petite défaite dans son procès contre Google. En effet, le juge qui supervise le procès a rejeté sa demande concernant un des éléments de défense clef de Google dans l'affaire qui oppose les parties au sujet de la violation du droit d'auteur de Java dans Android. En début de semaine, le jury a bien reconnu que Google avait violé les droits d'auteur d'Oracle sur les API Java, mais n'a pas réussi à trancher la question importante de « l'usage équitable », puisque, selon le droit américain, la reconnaissance d'un « fair use » permet dans certaines circonstances de se soustraire au copyright.

Le jury ayant buté sur cette question, Oracle avait demandé au juge William Alsup d'exclure cet élément de la défense présentée par Google et de le considérer comme invalide. Dans ce genre d'affaire, le juge a en effet le pouvoir, après avoir pris connaissance de tous les éléments de preuves avancés par les parties, de décider qu'il ne revient pas au jury de trancher la question. Mercredi, le jour même du procès, le juge Alsup avait statué pour dire qu'il rejetait la requête d'Oracle. « Je ne pense pas qu'il serait juste de répondre favorablement à la demande d'Oracle », avait-il déclaré. Cela ne signifie pas que Google n'a plus à répondre de la violation du droit d'auteur qui lui est reprochée, mais que la question de « l'usage équitable » sera probablement laissée à l'appréciation d'un autre jury. Il faut donc s'attendre à un nouveau procès partiel sur cette question.

Les revendications d'Oracle considérées comme significatives

Le juge Alsup avait rendu sa décision sur le champ après avoir entendu pendant deux heures les arguments âprement défendus par les avocats de Google et d'Oracle. Les débats ont aussi concerné une question plus importante et plus globale du procès, à savoir si les API de Java tombaient ou non sous le droit du copyright aux États-Unis. Le juge a dit qu'il «travaillait dur sur la question » et qu'il n'avait pas encore pris de décision à ce sujet. Sur deux points mineurs, le juge est allé plutôt dans le sens d'Oracle. Ainsi, Google lui avait demandé de reconsidérer la conclusion du jury qui reconnaissait sa responsabilité en matière d'infraction au droit d'auteur pour avoir copié neuf lignes de code Java connues sous la dénomination de fonction rangeCheck, et d'avoir copié la documentation qui accompagne les API Java. Mais le juge avait rejeté les deux requêtes, considérant que le jury était parvenu à ces décisions sur la base d'éléments raisonnables.

Alors que le juge Alsup a tranché lundi sur la suite à donner au verdict partiel concernant la violation du droit d'auteur, le jury est déjà concentré sur la prochaine étape du procès, celle qui doit apprécier la validité des revendications d'Oracle en matière de brevets. Mercredi matin, les jurés ont entendu les témoins sur les questions relatives aux brevets, notamment, Andy Rubin le patron d'Android chez Google, d'autres ingénieurs, et des experts recrutés par Oracle. Le procès ne se prononcera que sur la propriété de deux brevets, dont l'un vient à expiration à la fin de l'année. Mais les revendications d'Oracle en matière de droits d'auteur sont considérées comme plus significatives.

Oracle a porté plainte contre Google en 2010, l'accusant de violer dans l'OS Android des brevets et des droits d'auteur qu'elle détient sur Java. Google affirme avoir construit Android en utilisant du code Java public et avoir développé une version « propre » de la machine virtuelle Java de Sun. Le procès est compliqué et doit répondre à plusieurs questions qui souvent se chevauchent. En marge de ses dépositions faites mercredi, Google a demandé la nuit dernière l'annulation de la procédure au motif que, selon le géant de l'Internet, les questions de contrefaçon et « d'usage équitable » sont indissociables et doivent être examinées ensemble par un seul et unique jury. Donc, le juge Alsup devra encore se prononcer sur cette motion, même s'il a fait tout ce qu'il pouvait pour éviter un nouveau procès. « L'idée même d'envisager un autre procès ne m'enchante guère, mais s'il faut en arriver là, je m'y résoudrai », a-t-il déclaré.

 

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(17/04/2012 14:06:01)

Rackspace prépare la mise en production d'OpenStack

Ainsi, à compter du 1er mai, les clients de Rackspace auront accès par défaut aux serveurs de l'opérateur de cloud via l'API OpenStack, ou par le biais d'une console qui utilise l'API de Rackspace, comme ce dernier l'a annoncé hier. Jusque là, l'accès aux fichiers sur Rackspace se faisait uniquement par le biais d'OpenStack. L'entreprise a aussi développé un certain nombre d'autres services hébergés basés sur OpenStack, pour le stockage, le réseau et les bases de données. Ces services vont être commercialisés sous la dénomination générique de Rackspace Cloud. L'API OpenStack est « plus extensible et plus robuste » que l'interface précédemment proposée jusque-là par Rackspace, a déclaré Mark Interrante, vice-président produits chez l'hébergeur.

  Ce déploiement arrive à un moment crucial pour le projet OpenStack. Les responsables du projet viennent de créer une fondation à but non but lucratif pour gérer le développement de la pile logicielle Open Source. On devrait d'ailleurs en savoir plus à ce sujet cette semaine au cours de la conférence OpenStack qui se tient à San Francisco (16 - 20 Avril 2012). La Fondation vient de livrer la cinquième version de la pile logicielle, baptisée Essex, qui sera utilisée comme base pour l'offre de Rackspace.

Un temps de mise en service et de maintenance divisé par deux

La mise en place de cette interface ne changera pas le prix du service Cloud Servers. Le tarif de base reste à 0,015 dollar de l'heure pour un serveur virtuel Linux avec 10 Go d'espace disque et 256 Mo de RAM. Le prix des serveurs Microsoft Windows démarre à 0,08 dollar de l'heure. Selon Mark Interrante, le fait d'utiliser OpenStack pourrait diviser par deux le temps que les administrateurs consacrent à la mise en service et à la maintenance des serveurs de Rackspace. Celui-ci a aussi reconnu que sa société n'avait pas réalisé d'étude pour mesurer la performance « sur toute la chaîne» parce que le service n'est pas encore en production. Mais le potentiel existe. « Il est beaucoup plus facile de changer un paramètre sur quelques centaines de serveurs avec l'API OpenStack », a t-il déclaré.

Avec la console Rackspace, les administrateurs peuvent marquer certains ensembles de serveurs - pour distinguer des serveurs de production et des serveurs de développement par exemple - et appliquer ensuite des actions spécifiques en fonction de ce classement. L'interface est mise à jour de manière dynamique, si bien que les administrateurs n'ont pas besoin de rafraîchir les pages de la console quand ils font des modifications. Pour les clients qui réalisent leurs propres panneaux de contrôle, l'API OpenStack propose une interface standard qu'ils peuvent utiliser pour tous les services OpenStack. « L'API OpenStack offre beaucoup plus d'options pour la programmabilité », explique encore Mark Interrante. « Le client peut naviguer entre les fournisseurs de services OpenStack, ou entre Rackspace et un cloud interne, en pointant simplement vers le service approprié. Les nouveaux services devraient offrir une flexibilité similaire », a-t-il ajouté.

Accès à des bases MySQL en juillet, stockées sur SAN ou SSD

A partir du mois de juillet, Rackspace permettra d'accéder à une base de données relationnelle MySQL via l'API OpenStack. Les utilisateurs pourront alors créer, alimenter et gérer une base MySQL complète par l'intermédiaire du service Cloud Database de Rackspace. Ces bases seront sauvegardées dans un SAN (Storage Area Networks) redondant pour plus de fiabilité. Un autre service, Cloud Block Storage, permettra le stockage brut de données, soit de l'entreposage en blocs via un SAN, soit du stockage sur disques SSD, une option plus rapide, mais plus chère. Avec OpenStack, le client pourra aussi réserver un bloc de stockage indépendant de tout serveur déjà géré par l'entreprise. Enfin, avec le service Cloud Networks, les clients vont pouvoir mettre en place des réseaux virtuels sur leurs serveurs Rackspace réservés. Les utilisateurs pourront configurer plusieurs réseaux autonomes, et affecter à chaque réseau virtuel sa propre politique de sécurité et d'usage.

Rackspace n'a pas dévoilé les prix de ces services de base de données, de stockage et de réseaux. Mais, selon Mark Interrante, ils seront très concurrentiels, comparés à d'autres offres de cloud computing, comme celles d'Amazon. Les services de stockage et de réseaux seront gratuits pendant la période de test.

Fondée en 1998, Rackspace propose des services d'hébergement de serveurs dédiés, de messagerie, et des installations en colocalisation. L'entreprise compte environ 172 000 clients. C'est elle qui a dirigé le développement initial d'OpenStack, à partir d'une fonctionnalité centrale développée par la NASA.

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(16/04/2012 12:16:19)

VMware réplique aux vendeurs de plateformes clouds Open Source

En réaction aux annonces faites ces derniers jours autour de systèmes d'exploitation de cloud en Open Source, VMware a riposté sur son blog la semaine dernière en rappelant à ses clients sa position de leader sur le marché dans les déploiements de clouds privés. Le spécialiste de la virtualisation s'en prend aussi à demi-mots aux plates-formes de cloud comme OpenStack, CloudStack et Eucalyptus, ouvrant une sorte de débat mettant face à face ces solutions et les offres propriétaires. « Alors que les acteurs du monde Open Source "jouent des coudes" pour se positionner sur le marché, le réseau de fournisseurs des solutions VMware, qui proposent une compatibilité entre le cloud public et les infrastructures sur site tournant sous VMware, a dépassé la centaine de partenaires. » Le billet publié sur le blog de l'entreprise assimile les vendeurs Open Source aux soeurs du conte de Cendrillon. « Alors que les vilaines soeurs se disputaient, les clients poursuivaient leur activité, optant pour la Cendrillon VMware », raconte l'auteur du billet, Mathew Lodge, directeur des plates-formes cloud chez VMware. Pour lui, 100 partenaires et 350 000 clients utilisateurs des produits VMware, c'est « d'un tout autre ordre de grandeur ».

La semaine dernière, Citrix a annoncé sa décision de faire passer son offre CloudStack sous licence Open Source, optant pour l'Apache Software Foundation. Ce choix met sa plate-forme en concurrence avec OpenStack, dont la cinquième version (nom de code Essex) vient juste d'être annoncée. Après coup, les responsables de Citrix ont minimisé la rivalité entre CloudStack et OpenStack, essayant plutôt de focaliser le débat contre VMware et d'autres offres propriétaires. « La bataille entre le monde open source et le monde propriétaire est ouverte et c'est l'open source qui va gagner », aurait récemment déclaré Peder Ulander, vice-président marketing produit au sein du Cloud Platforms Group de Citrix.

La plus grande communauté de clouds publics

Aujourd'hui, c'est au tour de VMware de riposter. L'éditeur écrit que sa famille de partenaires proposant du cloud public, et dont les offres sont relayées dans 24 pays, « forme de fait la plus grande communauté au monde de clouds publics compatibles. » Ajoutant que « l'offre vCloud, soutenue par 5 vendeurs il y a 18 mois, en comptait deux fois plus un an plus tard. Aujourd'hui, elle a franchi le cap de des 100 vendeurs, » comme le précise VMWare.

Cependant, les concurrents continuent de critiquer VMware et l'accusent notamment de verrouiller ses clients dans son écosystème propriétaire. Mathew Lodge conteste ces critiques. « Pour nous, l'ouverture signifie que les clients ont la possibilité de choisir l'endroit où ils veulent faire tourner leurs clouds », a t-il déclaré dans une interview. « Le fait d'avoir 100 vendeurs dans l'écosystème vCloud offre clairement aux clients plus de choix que n'importe quel autre fournisseur, et nous essayons de rendre la migration des charges de travail et des données aussi facile que possible. »

Les API standards, combinées avec le vCloud Connector, rendent facile la migration des données entre les clouds privés tournant sous VMware et les clouds publics des partenaires de l'éditeur. « Les fournisseurs doivent prouver qu'ils sont capables de télécharger des données depuis et vers le cloud en utilisant le vCloud Connector afin de devenir partenaire de l'écosystème », a expliqué Mathew Lodge. « L'ouverture n'a rien à voir avec la façon dont le logiciel est écrit. Ce qui compte, c'est ce que vos clients ont la possibilité de faire », a t-il ajouté.[[page]]

Pas si simple de migrer depuis AWS, estime VMware

Mais les supporters de l'Open Source considèrent que les offres de VMware ne donnent pas vraiment aux clients la liberté de choix. « On peut choisir, du moment qu'on utilise vCloud, estime Sameer Dholakia, vice-président groupe et directeur général de Cloud Platforms chez Citrix. « Dans notre monde, nous croyons qu'Open signifie Open Source ». C'est, selon lui, l'une des raisons qui a amené Citrix à passer sa plateforme CloudStack sous licence Apache. Il estime par ailleurs que parler de « clouds privés » à propos des 350 000 clients utilisant la technologie de virtualisation de serveurs de VMware est un fort abus de langage.

L'un des autres arguments des fournisseurs de clouds Open Source -en particulier de CloudStack et d'Eucalyptus- est leur compatibilité avec Amazon Web Services. Mathew Lodge, de VMware, considère pour sa part qu'en dépit du fait qu'AWS a récemment signé un partenariat pour améliorer la compatibilité de ses API avec Eucalyptus, ce n'est pas aussi simple de faire migrer des charges de travail depuis l'environnement AWS que l'écosystème VMware le permet. « C'est très difficile d'avoir une stratégie de cloud hybride lorsqu'il n'y a pas de façon aisée d'aller du cloud public au privé », exprime-t-il en évoquant AWS. Sur sa plateforme PaaS CloudFoundry, VMware a une approche différente. Cette solution Open Source, sortie il y a un an, accepte le code externe venant d'une communauté de développeurs, avec pour principale avantage de pouvoir fonctionner sur différentes infrastructures.

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(11/04/2012 09:34:56)

Chrome OS tente toujours de percer

Google a dévoilé la dernière version développeurs de Chrome OS, un système d'exploitation intégré à un navigateur et reposant sur le projet Open Source Chromium OS. Destinée à des miniPC baptisés ChromeBook, cette plate-forme offre de nouvelles fonctionnalités et intègre des améliorations sur le plan de la sécurité. "Chrome OS est maintenant doté d'un bureau et d'une barre de tâches, les applis sont placées sur le bureau, il peut afficher des fonds d'écran et des fenêtres superposées", selon les utilisateurs qui ont pu tester cette version.

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