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(06/04/2012 12:33:28)

Citrix place CloudStack chez Apache et abandonne OpenStack

Citrix a abandonné sa distribution Olympus OpenStack pour se concentrer sur son système d'exploitation Open Source CloudStack, qu'il vient de faire accepter comme projet par l'Apache Software Foundation. Dans son annonce, Citrix a précisé que CloudStack continuerait à supporter les API d'Amazon, estimant que ce soutien était crucial pour le succès des plates-formes cloud. Citrix a sans doute reçu l'accord préalable d'Amazon avant de faire cette déclaration.

L'abandon d'OpenStack est peut-être aussi un coup porté contre ce système collaboratif pour le cloud. Ce dernier a du affronter certaines critiques suite à des décisions stratégiques qui auraient contribué à rendre certains utilisateurs dépendant de la plate-forme. Mais les experts n'ont pas tardé à affirmer que la décision de Citrix n'aurait pas d'impact significatif sur OpenStack.

Fondation Apache contre Fondation OpenStack

C'est mardi que Citrix a lancé CloudStack 3.0 sous licence Apache 2.0. L'entreprise prévoit également d'offrir une distribution commerciale d'Apache CloudStack. Ce système d'exploitation Open Source pour le cloud a été acquis par Citrix l'an dernier en même temps que le rachat de Cloud.com. Selon le vendeur, cette décision aurait reçu un large soutien de la part des entreprises utilisatrices de CloudStack ou de celles qui ont rendu leurs produits compatibles avec le système d'exploitation pour le cloud. « Cinquante fournisseurs de logiciels et de services, dont Engine Yard, RightScale, CumuLogic, Puppets Labs, HortonWorks, Opscode, Equinix, Juniper Networks et ScaleXtreme soutiennent le projet. Et plus de 100 clouds commerciaux utilisent CloudStack, dont certains font tourner des dizaines de milliers de serveurs, » a déclaré Citrix.

Le vendeur pense que l'Open Source est la clé du succès pour la plate-forme cloud. « Contrairement aux générations précédentes, nous croyons que le développement de cette plate-forme cloud va tirer profit de technologies qui auront fait leur preuve dans des nuages de taille importante, avant d'être mises à la disposition des clients sous licence Open Source », a déclaré Sameer Dholakia, vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix. « C'est ce qui s'est passé avec les technologies cloud comme Hadoop, Hive et Cassandra, tous des outils Open Source qui servent à construire ou à gérer des bases de données, » a-t-il fait remarquer. « Nous pensons qu'il va se passer la même chose avec les plates-formes cloud qui vont faire tourner ces nouveaux services. »

Faire aussi bien que Red Hat

Citrix croit au fort potentiel de sa plate-forme et espère faire aussi bien que Red Hat, qui rapporte des centaines de millions de dollars avec la vente de produits basés sur Linux. L'éditeur au chapeau rouge vient d'ailleurs de passer la barre du milliard en chiffre d'affaires. « Nous allons mettre sur le marché une distribution commerciale d'Apache CloudStack qui a des chances de devenir très populaire, » a-t-il ajouté. « Parce que les clients auront envie d'acheter ce type de logiciel à une entreprise bien établie comme Citrix, » a-t-il encore déclaré. « Nous prévoyons de réaliser des investissements à « sept chiffes » en ingénierie et en marketing sur le projet Apache CloudStack, » a-t-il encore confié.

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La décision de Citrix d'abandonner OpenStack, implique qu'elle cesse tout travail sur la distribution. OpenStack a décidé de créer une fondation pour soutenir son projet. « L'idée était de donner plus de légitimité à ce logiciel, mais ce choix a rendu OpenStack moins attrayant pour Citrix, » a déclaré  Sameer Dholakia. « En tant qu'entreprise, Citrix ne pense pas que la création d'une fondation soit une question secondaire. Nous pensons que c'est un engagement et un risque qu'il n'est pas nécessaire de prendre vis-à-vis d'un programme aussi critique ... surtout quand il existe déjà une Fondation comme Apache qui a fait ses preuves, » a-t-il déclaré. De plus, Citrix va pouvoir s'appuyer sur les API d'Amazon, ce qui signifie que les clients vont pouvoir déplacer facilement leurs charges de travail entre Amazon Web Services et d'autres cloud - en particulier, des clouds privés - qui supportent également les API d'Amazon.

La guerre des APi ne fait que commencer

Si OpenStack supporte certaines API d'Amazon, le projet semble plus enclin à supporter ses propres API. « Amazon a inventé et a créé ce marché. Nous pensons que pour avoir du succès dans ce secteur, il faut proposer une plate-forme avec un fort degré d'interopérabilité avec Amazon, » a estimé le vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix.

Il y a quelques semaines à peine, Amazon avait annoncé qu'elle soutenait le choix d'Eucalyptus de supporter les API d'AWS. C'était la première fois qu'Amazon proposait un tel support en matière d'API. À l'époque, les experts disaient que certaines entreprises rechignaient à utiliser Eucalyptus parce qu'elles ne savaient pas si Amazon avait approuvé l'utilisation de son API. Sans cette approbation, les utilisateurs finaux s'inquiétaient des violations potentielles de la propriété intellectuelle. Par ailleurs, Amazon pouvait aussi modifier son API de manière à empêcher l'interopérabilité entre un cloud Eucalyptus et les clouds d'Amazon. Après l'annonce concernant Eucalyptus, les entreprises ont été rassurées, estimant que le partenariat garantissait qu'Eucalyptus resterait compatible avec les API d'Amazon, et qu'Eucalyptus pourrait plus rapidement supporter davantage d'API d'Amazon. Citrix ne communiquerait pas sur le sujet si, lui aussi, n'avait pas obtenu le soutien officiel d'Amazon. Le vendeur a d'ailleurs laissé entendre que c'était bien le cas. « L'élément le plus important dans l'annonce d'Eucalyptus, c'est qu'elle n'était pas exclusive. Je ne peux pas dire que nous ferons une déclaration publique aussi explicite », a déclaré Sameer Dholakia.

Encore des liens avec OpenStack

Mais Citrix ne tourne pas entièrement le dos  à OpenStack. « Nous allons continuer à jouer un rôle actif dans la communauté OpenStack, » a  ainsi déclaré le vice-président et directeur général des plates-formes cloud chez Citrix. Notamment, le vendeur va continuer à travailler avec OpenStack pour rendre la plate-forme compatible avec l'hyperviseur de Citrix. « De plus, au fur et à mesure que les composants OpenStack gagneront en maturité, Citrix en intégrera certains dans sa propre pile, » a-t-il ajouté.

Selon un analyste, la communauté OpenStack ne va pas regretter le départ de Citrix. « Pendant plusieurs mois, la communauté OpenStack a eu l'occasion de travailler avec Citrix pour fusionner les codes de CloudStack et d'OpenStack. Si cette annonce avait vraiment été un coup dur pour eux, ils auraient fait quelque chose pour l'éviter. « En d'autres termes, je ne pense pas que les développeurs OpenStack soient très concernés par le fait que Citrix reste ou s'en aille », a déclaré Rachel Chalmers, directeur de recherche en infrastructure pour The 451 Group. OpenStack est supporté par de grands bailleurs comme AT&T, Dell et HP. « Il est trop tôt pour apprécier vraiment  l'impact de la décision prise par Citrix, » a déclaré Stephen O'Grady, analyste chez Redmonk. « Évidemment, ce n'est pas une bonne nouvelle pour OpenStack, mais c'est aussi très prématuré de prédire l'effet possible. Certes, les contributeurs d'OpenStack ont réussi à donner un certain élan à ce projet. Il sera intéressant de voir quel impact cette nouvelle aura sur leur motivation, » a-t-il déclaré.

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(05/04/2012 14:53:03)

OpenStack Essex, un OS cloud encore plus stable selon ses partisans

« Essex, la cinquième version d'OpenStack, comprend 150 nouvelles fonctionnalités et améliorations, » a déclaré Jonathan Bryce, co-fondateur de Rackspace Cloud et président du conseil d'administration de l'OpenStack Project Policy. « Cinquante-cinq entreprises et 200 développeurs ont contribué au code d'Essex, » a-t-il ajouté.

Pour améliorer la stabilité, les développeurs d'OpenStack ont consacré cette fois les six dernières semaines du planning de sortie à effectuer des tests. « Ils ont ainsi pu s'assurer que cette version était encore plus stable que la précédente, » a déclaré Jonathan Bryce. « Certains tests ont été réalisés sur des clouds à gros débit et ont servi en retour à modifier le projet afin de stabiliser le logiciel pour une utilisation à grande échelle, » a déclaré Michael Crandell, PDG de RightScale. La stabilité d'Essex pourrait convaincre les architectes de services Cloud importants - publics ou privés - à se tourner vers des implémentations commerciales du produit. « L'intérêt autour d'OpenStack est très grand, mais en terme de mises en oeuvre, la production n'a pas vraiment suivi, » a reconnu le PDG de RightScale.

Des pièces mieux intégrées les unes aux autres

Dans Essex, l'intégration entre les divers composants OpenStack a également été améliorée. « Pour ceux qui engagent des déploiements OpenStack complets, Essex leur permet de gérer beaucoup plus facilement ces configurations avec toutes les différentes pièces liées les unes aux autres, » a déclaré Joshua McKenty, CEO de Cloud Piston. La start-up propose aux entreprises une distribution OpenStack qu'elles peuvent utiliser pour construire des clouds privés. « Essex rend de nombreuses fonctions OpenStack plus extensibles et enfichables, » a encore déclaré Johathan Bryce. C'est ainsi que nous avons pu ajouter dans Essex le support pour les options de stockage en mode blocs de Nexenta, et les baies de SolidFire et de NetApp. En outre, Essex s'est enrichi d'un tableau de bord pour le provisioning à la demande, de façon à permettre de le relier facilement à des produits de monitoring et de services de tierces parties. « Le framewok des plug-ins est plus mature », a affirmé Joshua McKenty. Pour la première fois également, Essex inclut un système de gestion des identités qui permet aux utilisateurs de s'authentification une seule fois pour tous les projets OpenStack qu'ils font tourner, » a précisé Jonathan Bryce.

Swift, la fonctionnalité de stockage d'objets d'OpenStack, a également été mise à jour, notamment la possibilité de supprimer des objets en accord avec les politiques de conservation des documents, plus de nouvelles protections contre la corruption et la dégradation des données, et des améliorations dans la reprise après sinistre. « Quand on met tout ça ensemble, on se dit qu'on est en présence d'un OS Cloud complet que l'on peut utiliser pour gérer le traitement, le stockage et les fonctions réseau. On peut tout gérer à travers une interface Web et profiter de tous les composants intégrés, » a fait valoir Jonathan Bryce.

OpenStack contre CloudStack

La mise en oeuvre d'Essex par les utilisateurs d'OpenStack devrait varier. Cloud Piston pense l'utiliser vers la fin du troisième trimestre de cette année. « Nous sommes impatients de profiter des améliorations d'Essex et nous croyons en la stabilité de cette version. Mais nous procèderons à quelques mois de tests avant la mise en production...», a déclaré Joshua McKenty. La start-up, qui a des utilisateurs dans des régions comme l'Asie du Sud-Est, préfère prendre le maximum de précautions avant la mise en route, car si des problèmes venaient à surgir, le vendeur devrait dépêcher un ingénieur sur le terrain pour assister son client.

« Certains vendeurs, comme Rackspace, ont déjà travaillé avec toutes les « release candidate » de la nouvelle version d'Essex et pourrait être prêt à utiliser rapidement l'OS, peu après sa sortie, » a déclaré Michael Crandel. AT&T, Dell, Hewlett-Packard et Internap ont tous annoncé ou lancé des clouds publics tournant sous OpenStack. Des revendeurs comme Cloud Piston proposent aussi désormais aux entreprises des solutions pour construire leurs propres cloud sous OpenStack.

La sortie d'Essex OpenStack a été légèrement assombrie cette semaine par une annonce importante de Citrix. En effet, ce dernier a fait savoir qu'il avait décidé d'abandonner sa distribution OpenStack pour se consacrer entièrement à sa propre solution CloudStack. D'autant que celle-ci a été accueillie dans l'incubateur de projets de l'Apache Software Foundation. Les partisans d'OpenStack ont minimisé cette décision. De leur avis, OpenStack a une longueur d'avance et elle est susceptible d'attirer de nombreux développeurs pour contribuer au projet.

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(04/04/2012 13:23:20)

Microsoft, parmi les contributeurs clefs de Linux ?

Pour la première fois, et probablement de manière temporaire, Microsoft est devenu un contributeur de premier plan de Linux. L'entreprise de Redmont, qui avait dans le passé assimilé Linux à une forme de cancer, a été classée au 17e rang des plus importants contributeurs au code de Linux.

Le rapport de la Fondation Linux sur l'état du développement pour la plate-forme Open Source publié hier, fait la liste des contributeurs au noyau Linux depuis la version 2.6.36 jusqu'à la version 3.2. Si les 10 plus gros contributeurs énumérés dans ce rapport réalisé tous les ans sont bien connus - Red Hat, Intel, Novell, IBM, Texas Instruments, Broadcom, Nokia, Samsung, Oracle et Google - l'apparition de Microsoft est une nouveauté. Au total, depuis la version 2.6.36, Microsoft a contribué à 688 modifications, soit environ 1% des changements acceptés au niveau du noyau par la Fondation. Les ingénieurs de Microsoft ont également signé 2 174 changements, ce qui représente environ 1,1% de tous les changements pour la période prise en compte.

Mieux s'intégrer à l'écosystème Linux 

La majeure partie du travail de Microsoft concerne les pilotes de sa propre technologie de virtualisation Hyper-V. Cet hyperviseur de type 1 permet de faire tourner Linux en tant que système d'exploitation hôte dans Windows Server. Un des signataires du rapport, Jon Corbet, par ailleurs éditeur de LWN.net et lui-même développeur pour le noyau Linux, estime que l'apport de Microsoft a culminé depuis la version 3.0 de Linux sortie l'année dernière, mais que cette implication va s'amenuiser au fil du temps. « Même les pilotes de l'hyperviseur n'ont pas tellement besoin d'être réactulasés à ce point», écrit-il dans un article expliquant les raisons de la contribution de Microsoft. Pour la Fondation Linux, la participation de Microsoft au système d'exploitation Open Source montre à quel point le noyau de Linux est populaire aujourd'hui. Et Microsoft doit travailler avec Linux pour faire partie d'un écosystème informatique d'entreprise plus large.

Dans la période couverte par le rapport, plus de 1 000 développeurs de 200 entreprises environ ont contribué au noyau. Mais ce sont les contributeurs individuels qui ont apporté le plus grand nombre de changements : 11 413 modifications, soit l'équivalent de 16,2% de tous les changements réalisés sur le noyau pendant la période de référence. En ce qui concerne les contributions des entreprises, c'est Red Hat qui tient le haut du pavé avec 7 563 modifications sur le noyau, soit 10,7% de tous les changements. Intel arrive juste derrière avec 5 075 modifications, soit environ 7,2% de tous les changements.

Des modifications supervisées par L.Torvalds 

En moyenne, chaque nouvelle version du noyau, livrée tous les deux ou trois mois, subit entre 8 000 et 12 000 correctifs. Tous les apports sont supervisés par Linus Torvalds, le créateur de Linux. La grande majorité de ces changements sont réalisés par des tierces parties.

Greg Kroah-Hartman, de la Linux Foundation qui travaille sur le kernel de Linux, et Amanda McPherson, vice-présidente du marketing et du développement à la Fondation sont aussi signataires du rapport à côté de Jon Corbet.

La Fondation Linux est une association à but non lucratif qui s'est donnée pour mission d'améliorer et de maintenir le noyau Open Source Linux. Elle est financée par les entreprises qui utilisent Linux dans leurs produits et services, notamment Hewlett-Packard, IBM, Intel, Novell et Oracle.

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(06/03/2012 15:23:18)

Informatica et MapR travaillent sur le streaming de données dans Hadoop

Les utilisateurs d'Apache Hadoop pourront bientôt analyser les données en même temps qu'elles seront diffusées depuis leur source, grâce au partenariat conclu entre Informatica, le premier fournisseur de solutions d'intégration de données, et MapR, bien connu pour sa distribution Apache Hadoop. Les deux partenaires vont intégrer leurs produits de telle sorte que le monde de l'analyse big data puisse travailler plus facilement et avec un plus grand nombre de solutions d'entreposage classiques.

Plus précisément, les deux entreprises développent un connecteur dont la fonction sera d'ingérer les données émises en streaming depuis l'application Ultra Messaging d'Informatica dans une implémentation Hadoop de MapR. Ultra Messaging sera chargé de copier des volumes importants d'entrées de log, d'informations liées aux transactions et d'autres types de contenu mis à jour en continu, sur un système de bus de messages, de façon à ce que les données puissent être réutilisées et analysées par d'autres systèmes.

Dépasser le traitement par lots

La plate-forme de traitement de données Hadoop peut être utilisée pour stocker et analyser de grandes quantités de données de formats différents. « L'inconvénient de Hadoop, c'est que la plate-forme est conçue pour gérer le traitement par lots, » a expliqué Jack Norris, vice-président du marketing chez MapR. Dans l'édition standard de Hadoop, le système de fichiers HDFS sous-jacent exige que le fichier de données soit fermé avant de pouvoir être analysé. Cela peut devenir problématique quand il faut analyser des flux de données mis à jour en continu, car l'administrateur doit fixer une durée arbitraire pour clore le dossier et démarrer l'analyse. Par conséquent, « on sait pertinemment que le traitement porte sur des données plus anciennes, » a déclaré le vice-président du marketing.

Cependant, la distribution Hadoop de MapR, a ceci d'unique, en ce qu'elle permet aux données d'être lues, même quand le fichier est ouvert et en cours d'écriture. En connectant MapR avec Ultra Messaging, le système combiné va permettre l'analyse des données en temps quasi-réel dès qu'elles sortiront du bus de messages. Avec Hadoop, les utilisateurs peuvent ensuite combiner ces données « live » avec d'autres types de données, et profiter donc d'un plus large éventail de données à analyser. « Avec Hadoop, l'analyse n'est pas seulement réalisée à partir d'une seule source de données. Elle résulte de la combinaison de différentes sources, » a expliqué Jack Norris. « Ce mélange de technologies pourrait s'avérer utile pour des tâches de reconnaissance de formes avec des marqueurs temporels, » a ajouté le vice-président du marketing. C'est le cas par exemple de la détection des fraudes par les institutions financières. Celles-ci pourraient en effet s'en servir pour repérer l'usage abusif des cartes de crédit très rapidement. Les systèmes informatiques sont depuis longtemps utilisés pour la détection des fraudes, mais la combinaison de Hadoop avec un flux de données en temps réel permettrait de surveiller en même temps une quantité beaucoup plus élevée de données provenant de plus de sources,  et donc d'identifier des infractions plus rapidement. « Il sera possible de surveiller un portefeuille complet de transactions et de détecter les petites fraudes plus rapidement, » a confirmé Jack Norris.

Une solution concurrente déjà sur le marché

Il existe déjà au moins une technologie concurrente pour résoudre le problème de l'analyse en temps réel de gros volumes de données. L'an dernier, suite au rachat de BackType par Twitter, le réseau social a publié une version Open Source de son logiciel d'analyse de flux de données Storm que Twitter utilise pour repérer les tendances émergentes de ses utilisateurs.

En plus d'Ultra Messaging, les deux entreprises développent des connecteurs pour d'autres outils d'intégration de données Informatica, notamment pour la connectivité bidirectionnelle des applications d'entreposages phares d'Informatica, PowerCenter et PowerExchange. Les données MapR pourront être sauvegardées dans Informatica Data Replication et Informatica FastClone. En outre, l'édition communautaire HParser d'Informatica, un analyseur de fichier Hadoop, sera livré avec la distribution MapR.

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(05/03/2012 15:05:12)

Talend raccorde sa suite d'intégration de données à Hadoop

A l'occasion de la Strata Conference consacrée à la gestion de données (du 28 février au 1er mars à Santa Clara), l'éditeur français Talend a annoncé qu'il supportait HDFS (Hadoop Distributed File System), Pig, HBase, Sqoop et Hive dans une solution s'appuyant sur sa suite d'intégration Open Studio. Logiquement baptisée Open Studio for Big Data, celle-ci génère nativement du code Hadoop et exécute les transformations de données directement au sein de la plateforme Hadoop Apache « pour assurer une montée en charge maximale », explique Talend. Cela permet aussi de combiner ce type de traitement avec des processus traditionnels d'intégration de données (ETL ou ELT) pour améliorer les performances globales, souligne l'éditeur.

Depuis le lancement de son offre d'ETL (extraction, transformation, loading) en Open Source, en 2006, Talend affiche son ambition de démocratiser l'intégration de données. Il a successivement étendu les fonctionnalités de son offre, en lui ajoutant une solution de MDM (master data management), des outils de gestion de la qualité des données et un ESB. Il l'a aussi associé aux fonctions de BPM (gestion des processus) de BonitaSoft. Cette fois, il entend faciliter la prise en charge des big data. Il n'est plus nécessaire d'avoir un doctorat en traitement massivement parallèle et en science des données pour exploiter les big data, s'amuse Yves de Montcheuil, vice-président marketing de Talend, sur le blog de la société. « Les jobs d'intégration peuvent maintenant être réalisés à partir d'une interface drag and drop », explique-t-il. Open Studio for Big Data génère le code MapReduce nécessaire pour mettre en oeuvre les clusters Hadoop et réaliser ces transformations complexes. 

Prise en charge de la qualité des données

Le logiciel s'intègre dans l'offre Talend Platform for Big Data, cette dernière apportant au traitement de ces énormes volumes d'informations des fonctionnalités de gestion de projet et de prise en charge de la qualité des données. « Une première » dans ce domaine, affirme Yves de Montcheuil en soulignant que les big data exacerbent les problèmes de non-qualité des données au point de rendre celles-ci inexploitables.

« Mis à disposition sous licence Apache, Talend Open Studio for Big Data devient une composante native de la pile Apache Hadoop », ajoute le vice-président marketing. Le produit est compatible avec toutes les distributions Hadoop et il sera par ailleurs livré avec celle d'Hortonworks. Une version bêta d'Open Studio for Big Data est disponible au téléchargement.

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(05/03/2012 12:13:12)

Foursquare passe de l'API Google Maps à OpenStreetMap

Le service de réseau social Foursquare, qui propose de géolocaliser ses contacts sur son mobile et de glaner de bonnes affaires près de chez soi, vient de changer la technologie sur laquelle repose son produit. Il passe de Google Maps à OpenStreetMap et annonce dans le même temps un partenariat avec la startup MapBox. En janvier 2012, le service disait avoir passé la barre des 15 millions d'utilisateurs dans le monde.

OpenStreetMap est un projet fondé en 2004 qui collecte des données cartographiques sur les voies de circulation, les bâtiments ou les territoires (forêts, rivières...). Celles-ci peuvent être réutilisées sous licence Creative commons by SA (paternité, partage à l'identique). « Nous aimons l'idée de supporter les données ouvertes à travers OpenStreetMap et MapBox nous apporte davantage de flexibilité pour concevoir des cartes personnalisées, a expliqué Foursquare sur son blog. « Et même si le projet OpenStreetMap a déjà bien avancé, il reste encore beaucoup à faire pour créer un atlas du monde », souligne la start-up. Elle rappelle qu'elle a eu très tôt recours à l'API Google Maps, mais qu'elle voit depuis six mois augmenter le nombre de sociétés migrant vers d'autres options.

Foursquare explique qu'en janvier, l'un de ses ingénieurs a suggéré de constituer les cartes en interne et a utilisé pour le faire des données d'OpenStreetMap. Le plus difficile consiste à transformer ces dernières en représentations cartographiques : des millions de portions de cartes (« tiles »), pour chaque coin du monde. OpenStreetMap propose par défaut un jeu de tiles, mais cela ne convenait pas exactement à FourSquare. « OpenMapQuest, une autre option, n'allait pas non plus ». A la suite de quoi, le service de localisation pour réseau social s'est rapproché de MapBox. « Ils font de magnifiques cartes avec les données d'OpenStreetMap et ils viennent juste de sortir MapBox Streets sur lequel repose maintenant toutes les cartes de FourSquare.com ».

FourSquare va contribuer à Leaflet

C'est le coût de l'API Google Maps qui a suscité le changement opéré par FourSquare. Néanmoins, ce dernier estime que son service de géolocalisation pour réseau social gagnera en qualité avec les bases qu'il utilise désormais. L'API MapBox Streets attachée à OpenStreetMap propose de nombreuses options de personnalisation. La flexibilité qu'a soulignée FourSquare lui a permis de n'opérer que des modifications qu'il juge mineures sur l'aspect de ses cartes.

La société a également indiqué qu'elle appréciait de rejoindre, grâce à ce partenariat, la communauté Leaflet et qu'elle allait apporter ses propres contributions à ce projet. Leaflet est une bibliothèque Javascript Open Source pour les cartes mobiles interactives. Elle est développée par CloudMade pour constituer sa prochaine génération d'API.

Néanmoins, FourSquare a précisé que ses applications mobiles continueraient à utiliser l'API Google Maps en raison de l'intégration étroite entre les composants géographiques présents dans les systèmes d'exploitation iOS et Android. Etant donné la popularité de son service sur les smartphones, cela signifie que la plupart des utilisateurs du service devraient constater assez peu de changement. Cela dit, la bibliothèque Leaflet est conçue spécifiquement pour les plateformes mobiles haute performance, ce qui pourrait signifier pour FourSquare une extension importante du rôle d'OpenStreetMap et MapBox Streets.

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(05/03/2012 10:36:57)

Annuels Prologue : CA 2011 en baisse sur fond de plan de redressement

Prologue publie ses résultats annuels 2011. Le chiffre d'affaires (CA) recule de 6,7% à 22,5 millions d'euros (ME). C'est l'activité d'édition qui fait plonger la société, elle représente 7,4 ME, en baisse de 23,9%. La partie intégration, 5,8 ME, progresse de 1,5%. L'activité opérateur de système d'information et télécommunications est en hausse de 7,3% à 9,2 ME.

La nouvelle direction, en place depuis dix huit mois, souligne en particulier ses efforts en R&D, avec le développement de nouveaux logiciels, son intégration au projet CloudPort, soutenu par le gouvernement. En revanche, côté finances, l'actualité est toujours aussi sombre. Outre des résultats négatifs, la société doit procéder à son redressement. Le Tribunal de commerce d'Evry a adopté son plan de continuation au mois de décembre dernier. Plan qui prévoit un abandon de 50% de créances et implique au cours de 2012, « une ou plusieurs opérations de marché » selon l'expression de la société.

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(01/03/2012 12:08:10)

Microsoft et Hortonworks vont relier Excel à Hadoop

Microsoft travaille à la mise au point d'un connecteur qui permettra aux utilisateurs d'Excel de télécharger et d'analyser des données provenant de Hadoop. Cette fonctionnalité pourrait ouvrir à un public plus large la plate-forme de traitement de données disponible en Open Source. Le développement est réalisé en collaboration avec Hortonworks, une spin-off de Yahoo, qui propose une distribution de Hadoop avec un support commercial. « Cette annonce est importante, parce que Microsoft ouvre potentiellement Apache Hadoop à des millions de nouveaux utilisateurs », a déclaré Eric Baldeschwieler, co-fondateur et directeur technique d'Hortonworks. « Ce sont aussi plusieurs millions d'utilisateurs PowerPivot pour Excel qui vont bientôt pouvoir exploiter les capacités d'Apache Hadoop à partir d'un logiciel qu'ils connaissent bien. »

Le développement de ce connecteur est l'un des nombreux projets Open Source en relation avec Hadoop que Microsoft et Hortonworks ont annoncé mardi lors de la conférence O'Reilly Strata Data, qui se tient cette semaine (28 février-1er mars) à Santa Clara, Californie. L'an dernier, les deux entreprises avaient conclu un partenariat pour adapter Hadoop à l'écosystème Windows. Microsoft et Hortonworks travaillent également ensemble pour élaborer un framework JavaScript, qui permettra aux programmes JavaScript d'explorer les données de Hadoop. Il collaborent aussi sur une série de patchs pour le noyau Hadoop qui doit permettre au logiciel de tourner sur Windows Server.

Connecteur et bibliothèque bientôt en Open Source

Le connecteur est une interface ODBC (Online Database Connector) qui interagit avec Hadoop par l'intermédiaire du système d'entreposage de données Hive. Les utilisateurs pourront analyser les données téléchargées depuis Hive dans Excel, en utilisant des outils comme PowerPivot pour Excel. « Le pilote ODBC de Microsoft pour Hive a été construit pour connecter plus facilement Excel, PowerPivot et d'autres outils Microsoft à Hadoop (via Hive) », a déclaré par mail Shaun Connolly, vice-président, stratégie d'entreprise, d'Hortonworks. Il explique que sa société et Microsoft veulent mettre cette technologie en Open-Source afin qu'elle soit largement disponible et utilisée par la communauté Apache Hadoop. Le développement du framework JavaScript suivra le même chemin, a indiqué Shaun Connolly.

Microsoft a construit la plate-forme centrale pour ses propres produits et Hortonworks la modifiera pour permettre une utilisation élargie. « Pour l'instant, ni le connecteur, ni le framework Javascript ne sont disponibles, mais ils seront livrés prochainement en version open-source », a déclaré le vice-président de Hortonworks. Microsoft a déjà fait un pas pour intégrer Hadoop dans son écosystème puisque l'éditeur propose un connecteur Hadoop pour SQL Server. Il offre également la connectivité à une instance de Hadoop - actuellement en version développeur - sur son service cloud Azure.

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(22/02/2012 14:36:09)

Mise à jour haute performance pour Apache HTTP 2.4

Pour fêter le 17e anniversaire de la sortie du serveur Apache HTTP, l'Apache Software Foundation (ASF) a livré une nouvelle mouture du célèbre serveur web Open Source. Cette version 2.4 du serveur qui fait suite à la 2.2 - la 2.3 était une version de développement - est la première mise à jour majeure du logiciel depuis 2005. Celle-ci apporte plusieurs fonctionnalités qui rendent le serveur plus adapté à des environnements à haut débit.

Apache est le serveur web le plus utilisé à travers l'Internet. Selon les estimations de Netcraft, on trouve le serveur Open Source dans près de 400 millions de sites web à travers le monde et il est utilisé par environ 65% de tous les sites Internet. Si l'Internet Information Services (IIS) de Microsoft est bien le second serveur Web le plus utilisé (14,5 % des sites Web), Nginx est sans doute un rival plus coriace pour Apache. Ainsi, toujours selon Netcraft, « même si Nginx affiche une part de marché de moins de 10%, ce serveur a gagné près de 12 000 sites au cours du seul mois de janvier dernier, alors qu'Apache a perdu 18 000 sites au cours de cette même période. »

Des fonctionnalités "empruntées" à Nginx

Ce n'est donc pas très étonnant de voir que plusieurs fonctionnalités de cette version 2.4 d'Apache concernent des caractéristiques haute performance, celles-là mêmes qui font la popularité de Nginx. En particulier, Apache 2.4 permet désormais de travailler dans des environnements à trafic élevé. Ses performances ont été améliorées, aussi bien pour permettre davantage de connexions simultanées, que pour être moins gourmand en mémoire. Le module qui sert à faire du « reverse proxy » permet aux entreprises de configurer plusieurs serveurs internes avec une adresse IP unique, même lorsque les adresses des serveurs internes changent régulièrement. Les administrateurs peuvent maintenant définir des timeouts par incréments de l'ordre de la milliseconde, permettant ainsi de régler les limites de ressource avec plus de précision. La mise en cache a également été améliorée pour rendre la fonction plus adaptée à un environnement à fort trafic.

Créé en 1994, Apache est à l'origine une série de correctifs et d'additions au serveur NCSA HTTPd 1.3 du Centre national pour les applications des super-ordinateurs (National Center for Supercomputing Applications  - NCSA), lui-même dans le domaine public et déjà très répandu. Seule alternative sérieuse et libre au serveur HTTP de Netscape, Apache est vite devenu le logiciel -web le plus utilisé de l'Internet naissant de Tim Berners-Lee. En 1999, des développeurs bénévoles à l'origine du logiciel créent l'Apache Software Foundation (ASF) pour apporter un soutien organisationnel, juridique et financier au projet. L'ASF accueille aujourd'hui 150 autres projets Open Source, dont le framework Java de traitement des données Apache Hadoop, le projet de base de données Apache Cassandra, le moteur de recherche Lucene, et le conteneur libre de servlets Java Apache Tomcat.

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(17/02/2012 11:10:01)

Tribune de Bertrand Diard : L'open source, moteur d'évolution de l'industrie du logiciel

Il est intéressant de comparer la croissance et l'impact sur les 100 dernières années de l'objet le plus symbolique du 20ème siècle - l'automobile - avec l'évolution actuelle de l'industrie du logiciel. Produit de 1908 à 1927 par Ford Motor Company, l'entreprise créée par Henry Ford, le Modèle T est considéré comme la première automobile abordable. Cette voiture était extrêmement populaire, malgré le fait que les consommateurs n'avaient finalement que peu de choix en matière d'options. Elle était livrée avec un seul type de moteur et un nombre limité de styles de carrosserie. Et la fameuse règle de Ford : « N'importe quelle couleur pourvu qu'elle soit noire » a été mise en place en 1914 pour limiter les choix de couleur à un seul. A l'époque, on payait la voiture comptant et on obtenait ce pour quoi on avait payé. Point.

Le développement de la technologie automobile a ensuite été rapide, du fait notamment de l'apparition de centaines de petits fabricants qui luttaient pour attirer l'attention des consommateurs mondiaux. C'était le début d'une révolution industrielle et internationale, ainsi que d'une bataille entre fabricants automobiles pour la domination du marché qui dure encore aujourd'hui. Conséquence de cette concurrence accrue et de l'appétence de plus en plus forte des consommateurs en faveur de l'innovation, les acheteurs de voiture ont désormais le choix parmi un nombre quasi-infini de marques, de modèles et de tarifs, pour trouver la voiture correspondant à leur besoin spécifique.

La trajectoire ascendante de l'automobile n'est pas très différente de ce que nous avons vécu et vivons encore dans l'industrie du logiciel. Jusqu'aux années 1960, les ordinateurs - des mainframes énormes et très coûteux - étaient généralement loués (en leasing) plutôt qu'achetés. Le code source des logiciels était habituellement fourni et les clients qui achetaient du matériel hardware aussi coûteux ne payaient pas en plus pour les logiciels. Mais, à l'instar de l'industrie automobile, l'industrie du logiciel s'est développée grâce à des visionnaires comme Henry Ford, qui travaillaient sur des prototypes dans leur garage.

Regardez le chemin parcouru depuis les 50 dernières années. Aujourd'hui, vous pouvez choisir entre des logiciels propriétaires et des logiciels open source. Vous pouvez déployer des logiciels libres, des logiciels sous contrat de souscription annuelle, etc. La manière de consommer des logiciels a évolué. Vous pouvez choisir d'installer le logiciel sur vos serveurs, de le déployer dans le Cloud ou de l'utiliser via un modèle SaaS (Software as a Service). Au final, l'acheteur de logiciel bénéficie de combinaisons plus nombreuses et l'open source est l'un des moteurs de cette transformation.

J'ai toujours dit que les logiciels open source allaient révolutionner l'industrie du logiciel, et en effet, l'adoption de l'open source s'est développée de manière exponentielle dans les dernières années. Pourquoi ? Avant l'open source, vous n'aviez pas d'autre choix que d'acheter des licences de logiciels propriétaires. Comme avec le Modèle T de Ford, le client n'avait que peu d'options. Avec sa flexibilité accrue et l'innovation qui le caractérisent, l'open source a en fait suscité l'évolution des modes d'adoption et d'achat de logiciels par les individus et les entreprises, en fournissant plus d'options.

 


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