Plus compliqué encore, ces modes de fonctionnement rendent leurs adeptes dépendants et le matériel fourni par l'entreprise sera immanquablement utilisé aussi de façon personnelle. Quant aux utilisateurs, les voilà pris dans un mélange des genres : 35% des accros de la connexion estiment que les solutions fournies par leur employeur leur permettent de maintenir un bon équilibre entre vie privée et travail. Mais 21% reconnaissent avoir plus de mal à y parvenir. IDC a trouvé des hyperconnectés dans tous les pays et tous les secteurs d'activités. L'étude note toutefois qu'ils sont plus nombreux aux Etats-Unis et en Chine, ainsi que dans le monde bancaire et les industries high-tech. Plus de la moitié (60%) sont des hommes et 60% ont moins de 35 ans. Ils vivent en ville et occupent diverses fonctions, mais les informaticiens, développeurs et chercheurs sont plus nombreux que les commerciaux et les cadres dirigeants sont aussi mieux représentés. Favorisée bien sûr par la qualité de l'infrastructure de télécommunication, la connectivité poussée à son extrême est également liée à d'autres facteurs. Les économies émergentes, par exemple, ont une force de travail plus jeune. La taille de l'entreprise compte aussi, les moins de 100 salariés et les plus de 2 500 étant ici moins dynamiques.