Grâce à son Virtual Compute Environnement (VCE), un ensemble d'outils matériels et logiciels, la start-up 3Leaf veut donner à la virtualisation effectuée sur des serveurs x86 et x64, une efficacité équivalente à la celle sur des mainframes Unix. Pour cela, « VCE permet aux clients de construire une maquette physique d'architecture, puis de la désassembler logiquement pour récréer un serveur virtuel complet sur cette base », explique Bob Quinn, fondateur de 3Leaf. Le premier élément du VCE que commercialise la société concerne le stockage. Du nom de V-8000 Virtual I/O server, cet appareil peut se coupler à 20 serveurs x64 et gérer leurs espaces de stockage communs (dans des baies ou sur les serveurs) de manière totalement virtualisée en connectant les systèmes d'exploitation, également virtualisés, et l'espace nécessaire. Un boîtier V-8000 est commercialisé 50 000 $. Le second élément de VCE arrivera d'ici quelques mois et prendra la forme d'une puce, surnommée « Aqua », qui utilise les capacités d'Hypertransport des processeurs Opteron pour virtualiser la mémoire et les ressources de calculs plus efficacement.