Exercice fiscal (échu au 31 décembre 2007) Chiffre d'affaires : 391,3 M$ (+20,5%) Ventes de licences : 175,3 M$ (+20%) Bénéfice net (normes US GAAP) : 54,6 M$ (+50,8%) Quatrième trimestre fiscal 2007 Chiffre d'affaires : 113,9 M$ (+24%) Ventes de licences : 54,9 M$ (+28%) Bénéfice net (normes US GAAP) : 20,6 M$ (+48%) L'éditeur américain Informatica, spécialiste des solutions d'intégration de données, a enregistré des ventes de logiciels en hausse de 28% sur son quatrième trimestre fiscal, à 54,9 M$, et de 20% sur l'ensemble de son exercice 2007, à 175,3 M$. Des ventes de licences qui pèsent 48,2% du chiffre d'affaires total de l'éditeur sur le dernier trimestre et 44,8% sur l'année. L'autre part des revenus provient des ventes de services. (mise à jour) Informatica dit avoir enregistré 79 nouveaux clients sur le quatrième trimestre 2007, auxquels s'ajoutent 275 contrats supplémentaires gagnés avec sa base installée (celle-ci comptant 2 988 entreprises). L'éditeur a annoncé début novembre la version 8.5 de sa plateforme regroupant ses offres PowerCenter, PowerExchange et Data Quality. Une évolution de son offre visant à réduire les coûts d'intégration de données en particulier en réutilisant des développements existants. Rappelons que le marché des logiciels d'analyse décisionnelle (dit aussi de Business Intelligence), sur lequel évolue Informatica, a été marqué l'an dernier par une forte concentration de ses acteurs (Oracle a racheté Hyperion, Cartesis a été repris par Business Objects qui a lui-même rejoint SAP, et IBM a acquis Cognos, pour ne citer que les mouvements les plus importants). Un certain nombre d'entre eux (SAP, Cognos, Teradata, HP...) utilisent les outils développés par Informatica, lesquels sont conçus pour extraire, retraiter et faire migrer les données (d'une base ou d'un environnement à l'autre, ou pour l'alimentation d'un entrepôt de données) et à en maîtriser la qualité. Les offres concurrentes se trouvent principalement chez IBM (avec les solutions d'Ascential), SAS ou Oracle. Informatica figure donc parmi les acteurs encore indépendants du secteur du décisionnel, avec SAS, Information Builders ou Microstrategy, notamment.