L'Arcep vient de publier son observatoire du marché des télécommunications et des mobiles en particulier pour le trimestre écoulé. Le marché des communications électroniques a poursuivi sa croissance et généré 10,2 MdE de chiffre d'affaires au troisième trimestre 2005 soit une progression de 5,1 % par rapport à la même période un an plus tôt. Le marché des téléphones mobiles continue sa progression avec comme seule nouveauté une légère percée des MVNO. Le taux de pénétration du mobile en France atteint pratiquement les 80 % avec des records pour l'Ile de France - 111,8% - et la Corse - 102,1 %. La croissance du chiffre d'affaires des opérateurs est elle aussi au rendez-vous avec 7,6 % de mieux qu'un an plus tôt à 3,7 MdE. Les MVNO ne pèsent pas bien lourd dans le paysage mobile français et ne possédaient fin décembre 2005 que 0,60% des parts de marché mais ils sont en forte progression avec 159,1% de mieux que le trimestre précédent. L'arrivée de nouvelles offres comme Télé 2 ou NRJ Mobile et leurs efforts marketing expliquent cette "percée". Les services annexes de type SMS ont toujours beaucoup de succès - surtout en période de fêtes de fin d'année - avec une augmentation trimestrielle de 9,7% soit une moyenne de 25,6 SMS envoyé par client. On notera que les services multimédias sont également en hausse avec 40% d'utilisateurs en plus sur un an. Si les téléphones mobiles sont massivement adoptés, cela ne semble pas nuire à la téléphonie fixe qui retrouve une nouvelle jeunesse avec la VoIP. Le nombre d'abonnés IP à la fin du trimestre était de 2,399 millions contre 1,938 millions au trimestre précédent. Ce phénomène est soutenu par les offres dites "Triple-Play" ainsi que par le taux de pénétration d'Internet, en particulier du haut débit, auprès des ménages français. La fin du troisième trimestre 2005 a vu le nombre d'abonnements à Internet atteindre 12,6 millions - dont 8,5 millions en accès haut débit - soit une croissance supérieure à 50% en un an. Les revenus suivent cet engouement populaire progressent de 25% par rapport au troisième trimestre 2004 à 817 ME. Logiquement, le bas débit est en chute libre avec un recul de 32,8% sur un an.