Le coup d'envoi officiel a été donné le 31 mai à l'INL (Institut des nanotechnologies de Lyon), créé le 1e janvier dernier suite à la fusion de trois laboratoires lyonnais (Leom- Ecole centrale de Lyon, LPM-INSA de Lyon, Lenac-Université Claude Bernard, Lyon 1). UMR (unité mixte de recherche) soutenue dans le cadre du CPER (Contrat Plan Etat-Région), l'INL est un laboratoire de recherche fondamentale et appliquée qui regroupe un peu plus de 200 chercheurs. « Cette masse critique de spécialistes permet à l'INL d'être un bon interlocuteur à l'international, confie Guy Hollinger, son directeur. Nous sommes déjà actifs dans le 7e PCRD européen et travaillons sur des thématiques photoniques avec la Corée. Nous avons également des projets de nanotechnologie avec l'université de Sherbrooke au Québec. » Un premier master international en 2008 L'INL mène des recherches dans le domaine des micro et nanotechnologies et de leurs applications, qui s'étendent des matériaux aux systèmes, en passant par les capteurs. Elles devraient permettre l'émergence de filières technologiques complètes pour plusieurs secteurs d'application : les semi-conducteurs, la microélectronique, les télécommunications, l'énergie, la santé, la biologie, le contrôle industriel, la défense, l'environnement. « Il est important de faire converger toutes les compétences scientifiques disponibles, par exemple en physique ou en chimie, pour servir les différents domaines », poursuit le directeur de l'INL. L'INL se veut donc au centre du maillage local, du cluster « microélectronique, nanosciences, nanotechnologies » de la région Rhône-Alpes, avec des projets s'inscrivant dans les thématiques de plusieurs pôles de compétitivité (Minalogic, Lyon Biopôle, Axelera, Lyon Urban Trucks and Buses, ainsi que dans Institut Carnot Ingénierie@Lyon). Il travaille également avec le Minatec de Grenoble (pôle de recherche en micro et nanotechnologies). Enfin, avis aux amateurs : le nouvel institut va créer un Master dans le cadre du PRES (Pôle de recherche et d'enseignement supérieur) de Lyon qui s'intitulera « Nanoscale Engineering ». Cette formation de niveau international sera ouverte en 2008.