Le Centre Hospitalier (CH) d'Avignon compte 970 lits, gère une unité de soins pénitentiaires intégrant près de 700 détenus et est reconnu Opérateur de Services Essentiels en charge de la sécurisation des SI des 10 établissements publics de santé membres du GHT du Vaucluse. Depuis peu, il est également devenu le premier hôpital rattaché au dispositif ROC (remboursement des organismes complémentaires), tous éditeurs confondus. Pour rappel, le dispositif ROC « vise à accompagner les établissements de santé dans la sécurisation de leurs recettes et dans la diminution de la charge administrative du personnel et des patients. Il simplifie le tiers-payant en dématérialisant et en standardisant les échanges entre établissements de santé, les Assurances Maladie Complémentaires (AMC) et la DGFiP ».

4 ans d'expérimentations

Tout a commencé en 2019, lorsque que l'éditeur InterSystems lance une expérimentation en développant un module ROC au sein de TrakCare Clinicom. Cette solution de gestion administrative du patient dématérialise l'ensemble des échanges avec les organismes complémentaires, de la prise en charge jusqu'au recouvrement de la facture. Dès le début de la phase de test, l'éditeur a intégré le CH d'Avignon au cercle de confiance ROC. « Le recouvrement des factures est un vrai problème dans les hôpitaux et cela pesait sur les équipes. C'est ce qui nous a motivés à nous engager, parmi les premiers, avec InterSystems sur le projet ROC en 2019. Le résultat est là puisque qu'aujourd'hui nous avons un taux de rejet des factures de l'ordre de 1 %. Nous sommes très fiers de poursuivre notre engagement dans la généralisation du dispositif pour élargir le cercle de confiance ROC », explique Cécile Polito, ajointe au directeur du CH d'Avignon.

En juin 2022, InterSystems obtient la certification ROC V1 délivrée par le CNDA (Centre National de Dépôt et d'Agrément), puis sous la supervision d'une mutuelle elle aussi certifiée ROC 1, le CH et l'éditeur débutent en novembre 2022 la phase de production. Désormais, tous les organismes de santé complémentaires souhaitant rejoindre « le cercle de confiance ROC doivent passer par une phase de test avec un établissement miroir ». In fine, le but est d'en intégrer le maximum afin de généraliser le dispositif.