Tous s'entendent à dire que le système d'exploitation est performant et qu'il n'est pas nécessaire d'attendre les correctifs du Service Pack 1 pour le déployer. Selon Jean-Pascal Cousin « c'est une première de pratiquer de la sorte et de ne pas attendre les premiers correctifs ». Quant à Jean Huot, directeur technique de Vinci Energie, il estime que « Windows 7 apporte une vraie valeur ajoutée. »

Comment expliquer un tel engouement pour Windows 7 ?



Selon Jean-Pascal Cousin l'ergonomie, la sécurité et la robustesse du nouveau système d'exploitation sont ses véritables atouts. Mais il ne faut pas oublier un autre facteur clé dans la mise en place d'un projet dans l'entreprise : la réduction des coûts. C'est l'une des principales raisons pour lesquelles un groupe décidera ou non de changer de système d'exploitation sur l'ensemble de son parc. Microsoft parle d'un gain en moyenne de 82 à 141 € relatifs au support informatique, à l'administration du PC, au déploiement ainsi qu'aux économies d'énergie. Et selon l'éditeur, le ROI ne devrait pas dépasser les 12 mois.
Résultat, le groupe Bouygues Construction a entamé un processus de migration depuis novembre dernier. Les équipes de cette société travaillent actuellement sur le déploiement et cherchent à automatiser la migration, en parallèle de quoi ils tentent d'accélérer l'évaluation des applications, de vérifier leur compatibilité et d'anticiper les alternatives possibles. A noter qu'en sus des frais de déploiement, les entreprises devront prévoir des coûts de formation de leur personnel.

La virtualisation couplée à Windows 7 est un autre atout majeur sur lequel communique beaucoup Microsoft. La réponse côté responsables en entreprise est malgré tout beaucoup plus nuancée. Jean-Pascal Cousin pense que « virtualiser c'est bien mais ce n'est pas universel. Ce n'est valable que pour des utilisateurs sédentaires or nous avons un nombre conséquent de salariés nomades. » De plus, lorsque l'entreprise virtualise ses postes de travail, elle risque de faire face à des problèmes de maintenabilité.