En 2008, une nouvelle vague d'adoption des datawarehouses a été générée par des entreprises ou des administrations qui n'avaient jusque-là qu'une expérience réduite de ces projets ; un contexte dès lors propice à des déploiements de type datamarts, c'est-à-dire des entrepôts de plus petite taille concentré sur les données d'un seul département (marketing, commercial, ressources humaines...) : projets plus rapides à mettre en place et, partant, moins coûteux. On a donc vu des fournisseurs comme IBM, Oracle ou HP répondre à cette demande avec des solutions de type « appliances ». Les leaders pour les gros volumes de données, les acteurs de niche pour les petits projets innovants Les principaux fournisseurs proposent à la fois des solutions purement logicielles et des packages matériel/logiciel. Le choix est donc large. Toutefois, rappelle Gartner, lorsqu'il s'agit de gérer de très importants volumes de données, dans des contextes d'utilisation multiples (à la fois requêtes ad hoc, reporting, analyse, datamining...), choisir de s'appuyer sur l'un des acteurs leaders limite les risques, même lorsque le datawarehouse est hébergé hors de l'entreprise. Le cabinet d'analyse souligne néanmoins l'intérêt des solutions de niche qui exploitent de nouvelles technologies : techniques de compression et de stockage des données spécifiques qui réduisent les temps de réponse. Revers de la médaille, ces fournisseurs n'ont souvent que quelques années d'expérience et une modeste base installée. Gartner suggère donc aux entreprises de chercher à réduire la facture ou à prolonger le projet pilote en négociant le coût du support durant cette période.