Si le rapport se préoccupe de l'intégration du DMP avec les autres outils comme le Dossier cancérologie ou les dossiers hospitaliers, le principal manque concerne la prise en compte des nombreuses expérimentations et préfigurations dans lesquelles de nombreux prestataires ont largement investi, avec un soutien financier public. De l'argent que l'on peut de plus en plus considéré comme dépensé en pure perte. Cependant, la pluralité des acteurs de l'hébergement de DMP ne semble pas remise en cause, pour le meilleur (la rentabilisation des investissements passés) comme pour le pire (complexité de la mise en oeuvre du système). Cela, même si la Mission estime que, « dans un premier temps, la construction d'une solution de base unique exploitée sur une plate-forme nationale apparaît comme une solution appropriée au calendrier de déploiement du DMP. » Le rapport mentionne une piste qui va inquiéter plus d'un éditeur engagé sur le sujet : « Il convient [pour diminuer les coûts initiaux] d'étudier, en concertation avec les industriels, dans quelle mesure la proposition de partager en communauté Open Source tout ou partie des développements du système DMP financés par le GIP-DMP serait un facteur facilitant. » Mais qu'on se rassure : une nouvelle phase pilote visera à valider toutes les recommandations de la Mission. « La phase pilote pourra ainsi croiser les expérimentations territoriales, thématiques et spécifiques à certaines catégories de patients. » A se demander à quoi ont servi tous les travaux déjà réalisés...