La Chine dissidente ? Non, nous répond l'Icann ainsi que le CNNIC - le China Network Information Center - qui expliquent que la Chine ne compte pas se désengager du système mondial des noms de domaine géré par l'ICANN. Toute cette affaire débute avec l'apparition de trois extensions en caractères chinois officiellement reconnues par le gouvernement. Ces sous-domaines existent en fait depuis deux ans et viennent compléter le nom en .cn (Chine). Plusieurs magazines ont estimé que cette officialisation allait beaucoup plus loin. Selon eux, ce n'est pas simplement trois noms de domaines en caractères chinois mais toute une organisation du Web dont il est question. La Chine aurait ainsi un nouveau DNS national géré indépendamment de l'Icann et serait sur le point de créer des suffixes dédiés à l'éducation, au gouvernement et à l'armée sans compter 34 autres noms de domaines spécifiques aux régions chinoises. Le CNNIC répond officiellement qu'il n'est pas question pour la Chine de quitter le giron de l'Icann en se passant de ses serveurs ni de quitter le système mondial qui régit actuellement Internet. Mais elle ne nie pas avoir de sérieuses réserves, comme d'ailleurs de nombreux autres pays, sur le fait que l'ICANN reste sous la tutelle du gouvernement américain...