Flextronics, l'un des principaux sous-traitants électroniques mondiaux, vient de procéder à la vente de sa division logiciel à Kohlberg Kravis Roberts & Co, un fonds d'investissement américain, pour 900 M$. L'opération résonne comme le signal d'une concurrence acharnée dans le secteur de l'électronique. Il illustre les efforts auxquels est soumis Flextronics pour retrouver la place de numéro un mondial de la sous-traitance qu'il occupait il y a quelques années. Le groupe avait déjà procédé à la vente d'une division en septembre 2005 : en l'espèce, la compagnie singapourienne avait cédé ses activités dans les réseaux et les satellites. Selon Michael McNamara, le PDG de Flextronics, ces opérations procèdent de la même logique, celle consistant "à se concentrer sur la réaccélération de la croissance dans le métier de base, la fourniture de services dans l'électronique". A l'issue de la vente de la division logicielle, et en y ajoutant les sommes tirées des cessions précédentes, Flextronics aura dégagé plus d'un milliard de dollars. La vente devrait rapporter 600 M$ en numéraire et Flextronics conservera 15 % des parts dans sa branche logiciel. Un activité basée en Inde et qui emploie 6100 personnes.