France Télécom et les organisations syndicales du groupe (CFDT, CFE-CGC, CFTC et FO) ont signé hier un accord sur le télétravail. Ce dernier repose sur trois principes : le volontariat, la possibilité de retourner à une position classique dans des délais raisonnables et le maintien du lien social (par la formation ou par une présence dans les locaux de l'entreprise deux jours par semaine). De son côté, le salarié demandeur doit être autonome et exercer une activité quantifiable et contrôlable à tout moment. En France, le groupe compte près d'un millier de télétravailleurs (à domicile ou dans un bureau au sein de l'entreprise, mais autre que le lieu habituel), soit moins de 1% de ses effectifs. A travers cet accord, il souhaite encadrer un mode de fonctionnement qui existe donc déjà, mais aussi se donner davantage de moyens techniques pour permettre aux salariés d'effectuer tout ou partie de leur travail à distance. Le groupe leur fournira un bouquet de technologies à cet effet (xDSL, Business Everywhere, Internet Everywhere , la 3G, le WiFi...). Au début du mois de juin, les députés français ont adopté une proposition de loi visant à consacrer l'entrée du télétravail dans le Code du travail. L'Hexagone est en retard à ce sujet. Seuls 7% des salariés bénéficient d'un tel type d'aménagement des conditions de travail, contre 13% dans l'ensemble de l'Union européenne.