Plus de trois PME industrielles françaises sur quatre utilisent un logiciel de gestion de la production (GPAO) et la moitié d'entre-elles se sont dotées d'un PGI. Les solutions best of breed ne sont plus présents que dans 25 % des PMI et 16 % de ces dernières ont recours à des développements spécifiques. Ce sont quelques conclusions du quatrième baromètre de l'ERP réalisé par Oracle et IDC. Non seulement les trois quarts des PMI ont installé une solution de GPAO, mais elles utilisent ces applications de manière étendue. On compte ainsi une moyenne de huit fonctionnalités mises en place dans les systèmes comptables, dont 5,2 relevant de la sphère de la planification et 2,8 de la sphère métier. Les salariés utilisant ces logiciels représentent 15 à 20 % de l'ensemble du personnel. Les fonctionnalités les plus diffusées sont celles touchant à la planification. Neuf entreprises sur dix disposent ainsi d'outils de gestion de données techniques, de gestion de la fabrication ou des stocks. Le baromètre Oracle/IDC illustre également la fidélité liant les PMI et les éditeurs, une union supérieure à 10 ans pour 65 % des entreprises. Seules 35 % des PME industrielles ont changé d'éditeur de GPAO depuis 1995, dont la plupart à une unique occasion. De fait, les systèmes mis en place se révèlent matures : 41 % ont été déployés avant 2000. En outre, la moitié des sociétés ayant changé de produit depuis cette date ont conservé le même éditeur. L'évolution des solutions de GPAO installées doit se faire en douceur pour satisfaire les entreprises. Elles ne sont que 21 % à envisager de modifier leur produit en 2006, parmi lesquelles 13 % prévoient une extension ou l'acquisition de nouvelles fonctionnalités de gestion de production et 15 % veulent déployer leurs logiciels sur un plus grand nombre de sites. Enfin, le baromètre Oracle/IDC met en lumière les facteurs de renouvellement des GPAO. Aucune des entreprises interrogées ne met en avant de raison liée aux coûts. En revanche, 26 % invoquent une décision imposée par la maison-mère ou par le développement à l'international de la société. Les facteurs technologiques n'interviennent que dans un second temps, l'obsolescence fonctionnelle des logiciels étant citée par 18 % des sondés, l'obsolescence technologique recueillant 13 %.