Google continue d'entretenir des doutes sur l'intégration dans le futur Internet Explorer 7 d'une barre de recherche renvoyant par défaut sur le moteur de recherche de Microsoft, MSN. Un peu plus tôt dans le mois, le glouton moteur avait saisi la justice américaine à ce sujet, mais n'avait pas ému les juges, lesquels avaient estimé que "la nouvelle boîte de recherche n'est pas de nature anti-concurrentielle". Pas de quoi dissiper les craintes de Google qui, par l'intermédiaire de son PDG, Eric Schmidt, fait de nouveau part de son scepticisme : "nous voulons être certains que la puissance de Windows est utilisée d'une manière correcte et légale". Pour autant, en dépit des critiques envers le prochain navigateur estampillé Microsoft, Google n'entend pas développer son propre browser : "notre décision est fondée sur les désirs des utilisateurs et pas sur un vaste mouvement défensif face à nos concurrents, explique Eric Schmidt. Il y a déjà beaucoup de bons navigateurs, les gens ont le choix". Par ailleurs, interrogé sur ce qu'il considère comme l'initiative la plus réussie du groupe, Jonathan Rosenberg, vice-président Produits, a cité l'acquisition de Keyhole en octobre 2004. Un achat qui a permis à Google d'intégrer à son service de recherches locales la technologie de cartographie basée sur des images satellites développée par Keyhole. A l'inverse, le projet le plus décevant de moteur de recherche est sa tentative de vendre de la publicité aux publications sur support papier.