Lors de son dernier Research@Intel Day, le 20 juin dernier, le fondeur a présenté la dernière création de son laboratoire de R&D israélien : la BioElectronic Chip (ou puce bio-électronique). Celle-ci consiste en un transistor à effet de champs (FET - ou Field Effect Transistor) modifié pour intégrer des molécules biologiques et ainsi réagir à la présence de marqueurs biologiques. Concrètement, il s'agit de lier un transistor à une protéine réagissant à la présence d'un virus, d'une bactérie ou toute autre substance. Dès que la puce est en contact avec la substance en question, le courant passe dans le transistor. Plutôt que de développer un processeur pour chaque substance à tester, la puce BioElectronic servirait de support mi-électronique, mi-biologique intégré à un lecteur. Dessus, il serait possible d'ajouter temporairement des embouts contenant une protéine réagissant selon le produit ou la maladie à détecter. Une fois le test effectué, il suffirait de jeter l'embout et d'en insérer un autre dans le lecteur. Encore à l'état de prototype, la BioElectronic Chip sera commercialisée en priorité vers les médecins, dispensaires et hopitaux, ainsi que dans des laboratoires d'analyses médicales. Aucune date n'a été communiquée pour le lancement de ce produit, ni aucun prix.