« Je veux une réponse simple à ma question simple. Entre les deux, ça peut être très compliqué, mais je veux une réponse simple. » En citant Fabien Galtier, capitaine de l'équipe de France masculine de rugby à XV, Julien Piscione a résumé en quelques mots le rôle de la data à la FFR. Le responsable du département des sciences du sport et de la performance est justement venu partager les détails de la stratégie data de la fédération à l'occasion du Grand Théma CIO - Le Monde Informatique, qui s'est tenu au Parc des Princes en décembre 2023. Un entretien que vous pouvez retrouver dans son intégralité sur notre site.

Julien Piscione a rappelé que de plus en plus de données de types très différents permettaient d'un côté de caractériser le jeu via des analyses de matchs en particulier, et de l'autre côté de suivre les joueurs principalement à partir d'objets connectés. Les enjeux ? Accompagner tous les entraineurs nationaux avec de l'analyse du jeu, celle de la performance collective et individuelle, et la préparation physique et mentale des joueurs.


Le capitaine de la data du rugby français nous a tout dit de celle-ci, de son traitement et de son utilisation dans le sport de haut niveau, et en particulier dans le rugby. Avec des caractéristiques très spécifiques issues de la complexité du jeu proprement dite, mais aussi de la pression extrême du temps et de la spécificité de chaque joueur.

La culture de la donnée est devenue une composante à part entière de la stratégie à la FFR et n'est pas l'apanage des seuls spécialistes du sujet. L'équipe de France masculine de rugby à XV dispose d'un data scientist à temps plein. Et malgré l'échec des Bleus à la coupe du Monde, voire à cause de cette défaite, cela ne changera pas, bien au contraire. La FFR va aussi désormais se tourner vers l'IA. Générative, pour comprendre plus vite et automatiser le traitement des statistiques de match. Mais aussi d'autres formes d'IA. La complexité du jeu de rugby rend particulièrement difficile l'analyse des vidéos des matches, contrairement à d'autres sports. La FFR mise à moyen terme sur les promesses de la computer vision pour analyser les images des compétitions des équipes de France et celles de la concurrence.

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