Et si fumer des joints était moins préjudiciable que répondre aux innombrables messages électroniques reçus sur le lieu de travail ? C'est ce que semble indiquer une indispensable étude réalisée par l'Institut psychiatrique de Londres, pour le compte de la filiale britannique d'HP.

On savait déjà, pour l'avoir lu à maintes reprises dans moult rapports « scientifiques », que le spam faisait baisser la productivité des travailleurs. On apprend désormais que les communications professionnelles peuvent atteindre l'intelligence. L'étude, réalisée au cours du mois de mars 2005, se base sur un certain nombre de pratiques liées à l'usage des e-mails, coups de téléphones et autres messageries instantanées et tend à montrer que l'attention des travailleurs est inopinément et incessamment détournée. Ainsi, la moitié des salariés interrogés, lorsqu'ils reçoivent un e-mail, cessent leur tâche pour se consacrer à cette nouvelle missive. Un cinquième d'entre eux le feraient même avec plaisir. L'incontournable travail scientifique, mené par Glenn Wilson, affirme que les constantes distractions dont les salariés sont les objets, et la fluctuation de leur attention qui en découle, induisent une fatigue anormale du cerveau pouvant entraîner une perte de dix points de leur QI, alors que cannabis et marijuana seraient deux fois moins nocifs.