Pour l'Afdel, Association française des éditeurs de logiciels, « la commission Attali tourne le dos à l'innovation ». De fait, le rapport remis par Jacques Attali au président de la République préconise de favoriser l'Open Source, ce qui va à l'encontre des recommandations de l'Afdel, qui souhaite favoriser le modèle classique des éditeurs de logiciels. Parmi les 316 propositions du rapport de la Commission Attali, certaines visent explicitement les technologies de l'information et de la communication. Le chapitre 3, intitulé « Les révolutions à ne pas manquer », explique que si la France est compétitive en matière de haut débit, elle souffre tout de même d'un certain retard dans l'économie du numérique. On peut lire : « 45% de la population française ne se connecte jamais à Internet. La France n'a plus aucun acteur significatif dans le logiciel ni dans la fabrication d'ordinateurs, de serveurs et d'équipements annexes. Aucune société française ne figure parmi les 15 premières sociétés éditrices de logiciels. Seuls deux « champions nationaux » s'inscrivent au palmarès des 5 premiers groupes mondiaux dans les six principaux secteurs de l'économie numérique. La France n'a presque aucun acteur de taille mondiale dans les industries d'Internet. [...] La part de l'économie numérique dans la production française n'est que de 6% au lieu de 13% aux États-Unis et 17% en Corée. Le niveau d'investissement en recherche et développement (0,3 à 0,4% du PIB) est deux fois moindre que celui des États-Unis, de certains pays nordiques et des nouveaux champions asiatiques. » La décision 58 du rapport Attali veut promouvoir le Libre