L'Icann, régulateur technique d'Internet, a tenu du 2 au 7 novembre sa 33e réunion publique internationale au Caire (Egypte). Le débat sur le rôle des gouvernements au sein de l'organisation y a connu un nouveau rebondissement avec l'intervention de Hamadoun Touré, secrétaire général de l'ITU (International Telecommunications Union). Ce responsable de l'organisme intergouvernemental de normalisation pour les télécommunications a en effet qualifié d'« ornemental » le comité consultatif gouvernemental (Gac) de l'Icann. Pour lui, il s'agit d'une instance tout juste consultative puisque le régulateur peut ne pas tenir compte de son avis. « La structure est faible et j'ai déjà abordé ce sujet avec son président Janis Karklins », a-t-il commenté. Alors même que l'Icann affirme que personne n'est exclu, Hamadoun Touré juge que les gouvernements devraient être en mesure d'intervenir sur un pied d'égalité avec les autres instances de l'Icann. Mais Janis Karklins défend la position du Gac, avançant que, en tant qu'instance multipartite, le comité est différent d'une organisation comme l'ITU dans laquelle les gouvernements ont un pouvoir de décision. « Nous ne combattons pas le cyber-terrorisme de façon coordonnée »