Le bureau a aussi prévu l'utilisation d'une procédure rapide pour un nombre limité de noms de domaines internationaux dans des pays qui en ont un besoin urgent. Les entreprises chinoises devraient ainsi pouvoir enregistrer leurs noms de domaines avec les deux idéogrammes signifiant Chine après le point. L'Icann a adopté le système Punycode qui encode les TLD écrits en caractères Unicode et les transforme en une séquence que l'on peut stocker sur des serveurs DNS existants. Quelques problèmes demeurent cependant, qui pourraient ne pas être résolus avant plusieurs années. Des limites au 'domain name tasting' mais pas au 'cybersquatting' Le bureau a aussi approuvé le support des DNSec (DNS Security Extensions) par les .org, afin de renforcer la confiance envers les résultats des serveurs DNS sur des requêtes concernant ce TLD. Enfin, l'Icann a prévu des garde-fous contre le dépôt temporaire de noms de domaine, une pratique abusive dite « domain name tasting » : il est aujourd'hui possible de se servir gratuitement d'un nom de domaine si la durée reste inférieure à cinq jours. « Désormais, précise Loïc Damilaville, adjoint au directeur général de l'Afnic, association française pour le nommage Internet, sur l'ensemble des noms de domaine qu'elle aura déposés dans un mois, une société ne pourra se faire rembourser que 10%. » « Pendant ces journées, des jalons ont été posés mais certains points sensibles n'ont pas été résolus », regrette Loïc Damilaville. Parmi les sujets sur lesquels la réflexion n'a pas suffisamment avancé, figure selon lui la protection des noms géographiques et des noms de pays, ainsi que le 'cybersquatting'. Ce dernier point inquiète les entreprises contraintes de multiplier les dépôts de noms liés à leur marque, et qui souhaiteraient voir mettre en place des mécanismes de protection. D'autant que la multiplication des TLD ne fera qu'aggraver cette situation.