Hier, les sites de SFR de Toulouse, Lyon et Poitiers ont été touchés par un mouvement de protestation. Les salariés des trois centres d'appels se sont en effet opposés à l'externalisation, effective le même jour, des sites de SFR (soit 1 900 personnes) aux sous-traitants Teleperformance (pour Toulouse et Lyon) et Aravato Services (pour Poitiers). A Toulouse, ils étaient plus d'une cinquantaine (sur 750) à bloquer l'entrée du site de la ville rose. A Poitiers (571 personnes), un cortège « funèbre » rassemblait environ 80 salariés du centre d'appels, vêtus de noir et portant un cercueil et une couronne où figurait une inscription dédiée "à la mémoire des 1 900". A Lyon (582 personnes), les trois quarts des salariés avaient décidé de rester chez eux, après avoir déposé un préavis de grève pour la journée.
Le 11 juillet, la direction de l'opérateur avait fait savoir aux élus qu'elle maintenait l'externalisation de trois de ses centres d'appels au 1er août, après une décision de justice qui lui était favorable. Faisant notamment valoir que "pendant les onze mois suivant le transfert, les salariés concernés pourraient choisir de quitter les centres d'appels dans des conditions définies avec les repreneurs". Des mesures d'accompagnement ont déjà été négociées avec la CFE-CGC et FO.