Selon l'étude annuelle réalisée par l'Association française des investisseurs en capital (Afic) et le cabinet Price Waterhouse Coopers (PWC), le capital-investissement français a établi en 2005 un record avec 8,072 milliards d'euros, en progression de 55,6% par rapport à 2004. Le nombre d'entreprises financées, quant à lui, est presque stable (1 253 contre 1 273 en 2004), et le nombre d'investissements a progressé de 14,3% à 2 072. L'accroissement de l'activité a été porté par de nouveaux dossiers, puisque ceux-ci représentent 85% du montant total et est tiré principalement par le capital transmission et par le rachat d'actions de type LBO (Leveraged Buy Out). Les PME sont les principales bénéficiaires de ces investissements : 88% de ces derniers sont réalisés dans des entreprises de moins de cinq cents salariés (et 70% dans des entreprises de moins de cent salariés). Même si, en valeur, les chiffres diffèrent fortement. Les 1% d'entreprises de plus de cinq mille personnes s'arrogent 15% des montants investis et les entreprises de moins de cinq cents personnes se répartissent 46% des sommes (24% des sommes pour les entreprises de moins de cent personnes). Les entreprises travaillant dans le secteur de l'informatique sont les plus nombreuses (24%), devant la chimie et l'industrie (18%) et le médical et les biotechnologies (15%). Mais en valeur, le secteur de l'informatique n'arrive qu'en cinquième position (8%), derrière la chimie et l'industrie (24%), les biens de consommation (19%), les services et les transports (16%) et les télécommunications (12%).