A la question sur le type d'infrastructure, les décideurs plébiscitent à 71% le cloud privé quitte à développer plusieurs petits clouds à l'intérieur de l'entreprise pour répondre aux différents besoins. Mathieu Poujol estime toutefois que les clouds hybrides vont se développer naturellement avec la maitrise des clouds privés. Les clouds publics (7% des réponses) seraient réservés à une application bien précise comme la solution de SaleForce.com. Des clouds communautaires regroupant plusieurs services publics ne sont pas exclues avec des Conseils régionaux ou des ensembles de communes. « La ville de Barcelone, par exemple, a ouvert son cloud public aux hôpitaux et à sa pépinière d'entreprises » précise Mathieu Poujol.

La conclusion de cette étude que le cloud est devenu une réalité en France et que les infrastructures privées sont clairement la priorité. « Sans s'en rendre compte, en systématisant les VM, les entreprises arrivent naturellement au cloud interne » conclue Jean-Pierre Brulard. « Avec un taux de virtualisation 30% des portefeuilles applicatifs, la France est au niveau des États-Unis et du reste de l'Europe. À 30% de virtualisation, le coût au giga est de 18 cents. Avec une montée en charge pour arriver à 60%, le cout au giga passe 9/10 cents au giga pour les entreprises ». Mais aujourd'hui pour accompagner le développement du cloud et simplifier le transfert d'une VM, il est nécessaire de créer un marché Unique du cloud en Europe pour offrir un marché global aux acteurs européens.