Représenté en France depuis 2005 par l'intégrateur de projets décisionnels Keyrus et déjà implanté outre-Manche, l'Américain Netezza ouvre maintenant sa propre filiale dans l'Hexagone. Son offre packagée d'entrepôt de données, Netezza Performance Server, se présente sous la forme d'une 'appliance' associant un serveur, un système de stockage et une base de données relationnelle. Conçue pour l'analyse d'importants volumes de données (plusieurs teraoctets), la solution repose sur un système de traitement massivement parallèle et sur une technologie (streaming analytics) qui permet une alimentation rapide du datawarehouse -deux brevets déposés par la société (fondée par Jit Saxena, qui fut précédemment PDG d'Applix). « L'une des particularités de la solution est de s'adapter aussi à des projets ne dépassant pas 1 teraoctet de données », précise Christian Raza, directeur des opérations de Netezza France. Sur les secteurs que vise la filiale -grande distribution, finance, administrations-, il compte donc cibler tout autant les grosses enseignes que les moyennes, les grands établissements bancaires que les banques d'investissement, etc. Un projet sur trois mois au NYSE L'offre serveur démarre à 200 000 euros pour 1 To. « Un prix qui n'est pas significatif, le coût pouvant descendre à moins de 100 000 euros par To pour des projets de quelques dizaines de To », module Christian Raza. Par rapport aux offres que le fournisseur concurrence - celle de son compatriote Teradata par exemple, mais aussi les solutions d'entrepôts reposant sur les bases de données relationnelles classiques, Netezza avance l'argument d'une mise en oeuvre technique plus rapide, ce qui contribue à réduire d'autant la facture globale. « Le projet mené avec le New York Stock Exchange s'est déroulé sur trois mois », indique Christian Raza. En France, l'intégrateur Keyrus a installé l'offre chez Pages Jaunes, ainsi que chez l'opérateur de télécommunications Outremer Telecom. Au niveau mondial, Netezza compte 170 clients et 300 systèmes installés.