Ce matin, Eric Besson, secrétaire d'Etat à l'économie numérique, a annoncé avec Hervé Novelli, secrétaire d'Etat chargé du commerce, de l'artisanat et des PME, la signature d'un partenariat entre l'APCE (Agence pour la création d'entreprise) et la plateforme d'achat et de vente entre particuliers eBay. Par cette convention, ce dernier s'engage à communiquer sur son site, dans l'espace Pro, des informations fournies par l'APCE à destination des créateurs d'entreprise. L'objectif est d'accompagner les initiatives individuelles et de susciter l'éclosion de micro-vendeurs déclarant officiellement leur activité. Eric Besson a précisé qu'un deuxième accord était en préparation avec le site PriceMinister. « La convention signée avec eBay est une tête de série, a-t-il ajouté. L'objectif étant d'arriver progressivement à des accords similaires avec tous les acteurs de la vente en ligne ». Avec en toile de fond la préparation d'un statut pour le micro-entrepreneur, également appelé « auto-entrepreneur », l'Etat cherche ainsi à légaliser et, plus encore, à promouvoir activement les activités de vente sur Internet. Elles ont justement explosé ces dernières années sur des plateformes comme celles du Français PriceMinister ou de l'Américain eBay. Demander aux professionnels de se signaler comme tels L'annonce d'aujourd'hui 25 juin, confirme une direction prise depuis un certain temps déjà, notamment par Renaud Dutreil, précédent secrétaire d'Etat aux PME. Il avait en effet engagé des actions avec la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) et la plateforme PriceMinister en juin 2006. « Nous nous étions engagés, par le biais de campagnes d'information sur notre site, à inciter les vendeurs ayant un comportement analogue à celui d'un professionnel à se déclarer comme tel », confirme Benoît Tabaka, directeur juridique de PriceMinister. Dans le secteur des produits informatiques, le responsable constate que neuf vendeurs contactés sur dix font la démarche et adressent par la suite un extrait de KBis à PriceMinister. Le taux de conversion est pour l'instant moins important sur les produits culturels. L'arrivée d'un véritable statut du micro-entrepreneur, réduisant sensiblement les contraintes, devrait largement favoriser les vocations.