Sans grande surprise, avec une hausse de salaire moyenne de +2,9% entre septembre 2002 et septembre 2003, à comparer au taux d'inflation de 2,1%, la situation des informaticiens a enregistré l'an dernier la plus faible progression du pouvoir d'achat de toute la décennie passée. Selon l'étude semestrielle menée (depuis plus de 25 ans) par le cabinet Oberthur Consultants, l'impact de la conjoncture difficile est particulièrement sévère pour les salariés des SSII, éditeurs, constructeurs, avec une progression moyenne de salaire de +1,8% (panel constant d'individus) qui ne compense même pas l'inflation. Les salaires des entreprises utilisatrices progressent en moyenne de +3,7%, avec une moindre générosité cependant du côté des banques-assurances (+2,8%). Les disparités salariales Paris-Province subsistent (18% d'écart), avec cependant un différentiel moindre (environ 13%) pour les informaticiens des grandes métropoles (+200 000 habitants). Les profils les mieux lotis sont les chefs d'équipes et pilotes confirmés, les analystes de système d'information, et les chefs de projets utilisateurs. Correlativement, le turnover est à son plus bas niveau, tant pour les SSII/éditeurs (4,8%), que dans les sociétés utilisatrices, avec un taux de démission inférieur à 1%. Pour info: www.oberthur-consultants.com