En réponse au vaste plan de licenciement préparé par IBM, les syndicats du monde entier appellent à une journée de grève globale le 23 mai 2005.

Les derniers résultats trimestriels de Big Blue reflétaient un recul des ventes en Europe occidentale et ouvraient la porte à une course à la productivité par la réduction des coûts, c'est-à-dire du nombre de salariés. Si cette restructuration est censée concerner essentiellement les divisions européennes, la CFDT indique que «l'ensemble des sections syndicales d'IBM en Europe, en Amérique du Nord et au Japon s'associe à la journée d'action […] contre les treize mille suppressions d'emploi annoncées».

Par ailleurs, quatre responsables CFDT français ont été sanctionnés par leur propre syndicat pour non-respect des règles internes : ils n'ont en effet pas référé à leur fédération avant de refuser un accord de méthode. L'un d'eux, Jean-Claude Arfélix, a déclaré à l'AFP que la grande majorité des adhérents soutient les quatre exclus et que dix sections d'entreprise sur onze ont réclamé le rétablissement de leur mandat.