Deux journées de réflexion, le 2 avril à l'ESIEE de Noisy-le-Grand et le 30 avril à l'Inhes (Institut national des hautes études sur la sécurité) à La Plaine Saint-Denis, témoignent à la fois de l'importance des débouchés des activités d'intelligence (ou veille) stratégique, et des tâtonnements que connaît cette discipline récente et complexe. Discipline qui, rappelons-le, fait déjà l'objet d'une quinzaine de cursus de 3ème cycle (DESS, DEA, Mastère) à Aix-Marseille, Angers, Dijon, Grenoble, Nancy, Nice-Sophia-Antipolis, Poitiers, Rennes, Toulouse, Paris et banlieue. La journée d'étude du 2 avril à l'ESIEE est axée sur l'optimisation de la gestion des contenus (information et connaissances), avec la mise en oeuvre d'outils méthodologiques et logiciels spécifiques que cela implique, sur fond de témoignages concrets (Total, Lafarge, France Telecom R&D). Elle est organisée conjointement par l'Apil (Association professionnelle des industries de la langue), le mastère spécialisé en intelligence scientifique, technique et économique du groupe ESIEE et par l'Imsis (Institut du management et de la sécurité de l'information stratégique). La journée doctorale du 30 avril, organisée par l'Ecole de guerre économique (management offensif de l'information) du groupe ESLSCA (Ecole des Sciences Commerciales Appliquées, Paris) et par l'IR2I (Institut de recherche en intelligence informationnelle), équipe de recherche commune de l'Université de Montpellier 1 et de Sup de Co Montpellier, est destinée à confronter les diverses démarches académiques (paradigmes, modèles de référence, méthodologies) qui ont cours dans ce domaine encore jeune aux confins des sciences de gestion et des sciences de l'information et de la communication. Domaine qui, selon les organisateurs de la journée, "emprunte à la veille commerciale ou stratégique, à la sécurité des systèmes d'information, voire au droit et à l'éthique". Une seconde journée doctorale est prévue pour le 26 novembre 2004. Pour info: www.apil.asso.fr; www.esiee.fr; www.ege.eslsca. fr