A Reims, l'école de management Tema (School of Management and Technology) se félicite du taux de placement (85%) de sa première "promo" de 58 étudiants qui reçoivent leur diplôme le 20 mars. Tandis qu'à Sophia Antipolis, les anciens du MBA Theseus, cursus pionnier de ce rapprochement entre management et nouvelles technologies, ont choisi pour leur rendez-vous annuel de réflexion, le 2 avril, de se pencher sur le sort de "l'entreprise psychopathe" dans sa quête de profit. Au sein de Reims Management School, le cursus Tema (en cinq ans) qui associe gestion et NTIC, confirme ses débouchés au travers du premier emploi décroché par ses diplômés (50% en CDI) pour un salaire médian de 28000 euros par an. Dans la cuvée de septembre 2003, un diplômé sur deux travaille à l'étranger (30% des CDI, 50% des CDD). Parmi les postes occupés: analyste financier, assistant chef de produit, assistant chef de projet de système d'information, chargé d'étude, risk management, dans des secteurs aussi divers que la banque, la grande distribution, chez Cegetel, HP, Saint-Gobain, Nivéa ou dans le conseil (PriceWaterhouse-Coopers). A noter que l'école de Reims est aussi l'une des premières à initier ses élèves (en 3ème année du cursus Sup de Co) au contexte des restructurations et autres aléas de la flexibilité (fusion-acquisition, externalisation, plans sociaux) Au programme du module optionnel d'un mois d'enseignement, avec alternance de cours et d'interventions de professionnels (DRH, directeur d'usine,expert auprès des comités d'entreprise, consultant en relations sociales ou en gestion des mobilités): la compréhension des processus de décision, l'analyse et le pilotage des situations de restructuration et des organisations flexibles. Pour les étudiants et les anciens de Theseus, MBA dédié depuis 1990 au management en milieu "high tech", qui accueille des jeunes managers et ingénieurs de tous pays à Sophia Antipolis, la journée annuelle de réflexion (le 2 avril), selon la tradition des "Alumni" (association d'anciens) sera animée par Joel Bakan, professeur de droit à l'Université de British Columbia, auteur du livre "The Corporation: The Pathological Pursuit of Profit and Power". Cette réflexion critique part de cas concrets pour illustrer la distorsion des relations entre l'entreprise "personne morale", obnubilée par son bilan (l'obsession de la "bottom line"), et son environnement (restructuration, dégats sociaux, impacts sur la famille, la santé, la démocratie, etc). Elle fait l'objet d'un film "The Corporation", remarqué, depuis sa sortie en septembre 2003, lors de divers festivals (Sundance, Amsterdam, Toronto, Vancouver, Calgary) et utilisé dans certains cursus nord-américains pour alimenter la réflexion des étudiants et des enseignants. Le débat ouvert le 2 avril sur la base de ce film documentaire avec les diplômés, jeunes et anciens, de Theseus, à Sophia Antipolis, donnera lieu à une publication. Pour info: www.reims-ms.fr; www.theseus.edu