A l'ouverture du réseau CEO-Europe début 2003, ils étaient 400 managers dits "de transition" prêts à jouer les intérimaires de haut niveau, pour des missions de trois à douze mois aux postes de responsables du développement, du marketing, DRH, DAF, voire directeur général pour des entreprises high tech existantes ou en cours de lancement. Un an plus tard, l'extranet CEO-Europe coordonné depuis Paris et Sophia Antipolis regroupe près de 900 managers, et s'est doté de relais en Asie (Hong Kong, depuis mai 2003) et en Italie (depuis février 2004). L'offensive "Objectif Grande Chine" initiée au printemps dernier mise sur le tissu relationnel de managers (environ 90) installés à Hong Kong, Taïwan, ou Shanghaï, ainsi que des "interfaces", managers ayant une expérience du marché asiatique, de retour en Europe depuis peu. Les missions sont dans ce cas de six à dix-huit mois. Relais de croissance éventuels pour les entreprises européennes, les marchés asiatiques peuvent ainsi s'aborder avec une vision des opportunités commerciales mais aussi des pièges du genre coûts de structure, délais de management, problèmes réglementaires, etc. Plus récent, l'engagement de Marco Martemucci, précédemment directeur général de Sony Electronics Italie, en tant que partenaire-expert du marché italien pour CEO Europe, ouvre la perspective d'une expansion du réseau de "managers on demand", depuis Trieste, au service des entreprises transalpines visant un développement international, capital risqueurs compris, et réciproquement, au service des entreprises européennes, américaines ou asiatiques en quête de ressources relais en Italie. Pour info: www.ceo-europe.com