Matt Rosoff, analyste pour le cabinet Directions on Microsoft rappelle pourtant que Microsoft a « l'habitude se donner des plans à 10 ans, et que sa course après Google a tout juste commencé il y a trois ans. Microsoft a réalisé 60 Md$ de CA l'an dernier, son activité est toujours en croissance et il peut se permettre d'investir beaucoup sans se soucier trop du court terme. » Quant au départ de Kevin Johnson, il apparaît plutôt logique aux observateurs. "Il avait en main cette stratégie online, de loin la plus grosse faiblesse de Microsoft, estime Rob Helm, un autre analyste de Directions on Microsoft. Il n'a rien fait pour améliorer la part de marché ou augmenter les revenus dans ce domaine, que ce soit par croissance organique ou par des acquisitions. [...] Il avait clairement un poste difficile et il pourrait bien ne pas être le dernier manager à tomber sous le même glaive. » A la décharge de Kevin Johnson, qui était derrière les négociations pour le rachat avorté de Yahoo, il avait aussi la charge de la florissante activité des produits Windows. A noter que le poste de manager pour la nouvelle division OSB reste à pourvoir...