Dans le cadre d'un des plus lourds plans de réductions d'effectifs annoncés ces derniers jours sur le secteur, le Japonais NEC prévoit de licencier 20 000 salariés, sur un effectif mondial d'environ 154 000 personnes. Le groupe d'électronique et d'informatique va fermer des usines et se retirer de certains secteurs d'activité. En fin de semaine, son compatriote Toshiba avait également annoncé 4 500 suppressions de postes. Au Japon, NEC va se séparer de 9 500 salariés et proposer un plan de retraite anticipée à 450 autres collaborateurs. A l'international, les suppressions de postes toucheront 9 000 personnes. Le fabricant n'a pas donné de détails sur les divisions qui seront touchées, mais il a indiqué qu'il allait poursuivre la restructuration de sa filiale NEC Electronics, spécialisée dans la fabrication de puces. NEC s'attend à une perte de 2,54 Md$ sur son exercice fiscal NEC avait originellement prévu de réaliser un bénéfice net de 166 M$ (15 Md¥) sur son année fiscale qui s'achèvera fin mars 2009. Désormais, il s'attend à enregistrer une perte nette de 2,54 Md$ (290 Md¥) en raison du ralentissement de son activité et des restructurations engagées. Le groupe prévoit un chiffre d'affaires annuel de 47 Md$ (4 200 Md¥), ce qui constituerait un recul de 9% par rapport à l'exercice précédent. Sur son troisième trimestre fiscal (échu fin décembre 2008), NEC a enregistré une perte de 1,47 Md$ sur un chiffre d'affaires de 10,6 Md$. L'an dernier, sur la même période, sa perte s'était établie à 60 M$ sur un chiffre d'affaires de 12,3 Md$. Les résultats de ses activités IT et solutions réseaux sont à peu près en ligne avec ce qui était attendu. En revanche, ses divisions téléphonie mobile et semi-conducteurs ont souffert en raison de la chute de la demande. Le Yen fort a également entamé les bénéfices réalisés sur les ventes du groupe à l'international.